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Annonce : Spiria est certifiée SOC 2 Type 2
<h2>Qu'est-ce que la certification SOC 2 ?</h2><p>La certification SOC 2 (Service Organization Control 2) est une norme élaborée par l'American Institute of Certified Public Accountants (AICPA) qui évalue la capacité d'une organisation à gérer les risques liés à la sécurité, à la disponibilité, à l'intégrité du traitement, à la confidentialité et à la protection de la vie privée des données qu'elle traite pour le compte de ses clients.</p><p>La certification SOC 2 repose sur cinq principes, appelés critères de confiance, qui définissent les exigences minimales que doit respecter une organisation pour assurer la sécurité et la qualité de ses services. Ces critères sont les suivants :</p><ul> <li><strong>Sécurité</strong> : l'organisation protège les données contre les accès non autorisés, les modifications, les divulgations, les dommages ou la perte.</li> <li><strong>Disponibilité</strong> : l'organisation assure la disponibilité et le fonctionnement continu de ses services conformément aux accords conclus avec ses clients.</li> <li><strong>Intégrité du traitement</strong> : l'organisation traite les données de manière complète, valide, exacte, opportune et autorisée.</li> <li><strong>Confidentialité</strong> : l'organisation respecte les engagements et les obligations de confidentialité envers ses clients et les tiers concernant les données qu'elle traite.</li> <li><strong>Protection de la vie privée</strong> : l'organisation respecte les principes de protection de la vie privée définis par l'AICPA et les lois applicables en matière de collecte, d'utilisation, de conservation, de divulgation et d'élimination des données personnelles.</li></ul><p>« Obtenir et maintenir la certification SOC 2, je le vois comme un ultramarathon et non un sprint sur 100 mètres. C'est une première étape, dans un long processus en constante évolution. La cybersécurité, dans son ensemble, nécessite une rigueur et une attention aux détails constante auquel notre équipe est prête à s’attarder. »</p><p>– Vincent Huard, Vice-Président, gestion et analyse des données</p><p>Pour obtenir la certification SOC 2, une organisation doit faire l'objet d'un audit indépendant réalisé par un cabinet comptable qualifié qui vérifie qu’elle respecte les critères de confiance applicables à ses services. L'audit porte sur la conception et l'efficacité des contrôles mis en place par l'organisation pour assurer la conformité aux critères de confiance.</p><h2>Quelle est la différence entre la certification SOC 2 Type 1 et Type 2 ?</h2><p>Il existe deux types de certification SOC 2. C’est entre autres la durée de l’audit qui les distingue. SOC 2 Type 2 est couvert par l’audit le plus long et rigoureux.</p><ul> <li>La certification SOC 2 Type 1 atteste que l'organisation respecte les critères de confiance à une date donnée à une date précise. Elle évalue la conception des contrôles, mais pas leur efficacité dans le temps.</li> <li>La certification SOC 2 Type 2 atteste que l'organisation respecte les critères de confiance sur une période de temps définie, généralement de trois à douze mois. Elle évalue la conception, mais également l'efficacité des contrôles, en tenant compte de leur fonctionnement réel et de leur évolution.</li></ul><p>En d’autres mots, la certification SOC 2 Type 2 répond à des critères plus exigeants et rigoureux, car elle implique un suivi continu et une vérification régulière des contrôles. Elle offre une assurance plus élevée sur la qualité et la sécurité des services fournis par l'organisation.</p><h2>Quels sont les bénéfices pour nos clients ?</h2><p>En obtenant la certification SOC 2 Type 2, Spiria réaffirme sa posture de partenaire de confiance dans la réalisation de projets de développement de solutions numériques pour ses clients. Voici quelques bénéfices principaux qui permettent à nos clients de se lancer la tête tranquille dans des projets d’envergure avec Spiria :</p><ul> <li>La garantie que nous respectons les normes les plus élevées en matière de sécurité de l'information</li> <li>La garantie que nous protégeons les données de nos clients contre les menaces internes et externes.</li> <li>La confiance que nous assurons la disponibilité et la performance de nos services</li> <li>La confiance que nous sommes capables de réagir rapidement et efficacement en cas d'incident.</li> <li>La certitude que nous traitons vos données avec intégrité, en respectant les règles de validation, d'exactitude, de traçabilité et d'autorisation.</li> <li>La tranquillité d'esprit que nous respectons vos obligations de confidentialité et que nous ne divulguons pas vos données à des tiers non autorisés.</li> <li>La sécurité que nous respectons les principes de protection de la vie privée et que nous nous conformons aux lois applicables en matière de données personnelles.</li></ul><p>La certification SOC 2 Type 2 est un gage de confiance et de sécurité pour nos clients qui témoigne de notre engagement à fournir des services de qualité et à respecter les meilleures pratiques du secteur. Elle représente l’excellence en matière de sécurité des données dans le marché tout en étant de plus en plus prisée pour les projets de développement logiciels. Il était donc tout naturel pour Spiria d’être parmi les quelques firmes d’experts à s’y conformer en Amérique du Nord. Nous sommes fiers d’arborer cette certification et d'assurer à la fois l'excellence, la fiabilité et la rigueur de nos pratiques d’affaires.</p><p>Démarrez un projet en toute confiance : <a href="mailto:nouveauprojet@spiria.com">nouveauprojet@spiria.com</a>.</p>

Stratégie
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Temps et matériel ou forfaitaire, que choisir ?
<p>Les équipes de Spiria ont une longue et riche expérience avec les deux types de contrats, et nous vous dévoilons ici ce que nous avons appris au fil du temps sur le sujet et quels sont les critères de succès pour chaque option.</p><p>Clarifions tout d’abord ce que sont ces deux types de projets :</p><h3>Projets temps & matériel</h3><p>Projets dont la portée (activités, livrables, inclusions comme exclusions, etc.) peut être plus ou moins clairement définie. L’évaluation initiale des coûts présente une fourchette de prix probable pour la réalisation du dit projet. Les coûts sont facturés selon les heures réelles exécutées et le matériel/ressources (autres coûts, par exemple des licences logicielles ou des services infonuagiques) nécessaire. Cette approche est plus flexible, car elle permet des changements de spécifications tout au long du processus de développement. L’agilité est encouragée et les contrôles de gestion de projets sont mis de l’avant.</p><h3>Projets forfaitaires ou fixes</h3><p>Projets dont la portée est plus souvent bien ou très bien définie. Le niveau de confiance de l’évaluation initiale des coûts repose sur des informations plus claires que le précédent type de projet. Comme son nom l’indique, les coûts sont fixés au départ, peu importe les heures réellement exécutées et le coût en matériel et ressources. Par conséquent, les notions de risques et de profitabilité sont des considérations plus critiques à évaluer dans ce type de projet. Toute modification des spécifications est encadrée par un processus de demande de changement et est facturée en tant que travail supplémentaire.</p><p>Dans un premier scénario, pour un projet préalablement qualifié, le type de projet (temps/matériel vs fixe) peut être imposé par le client, les exigences internes des organisations ou encore des réglementations, par exemple dans le cas des appels d’offres (majoritairement fixes). Lorsque possible, Spiria peut proposer une approche pour mitiger les risques et mieux saisir la portée du projet, comme proposer au client un investissement initial dans une phase découverte, en mode temps/matériel ou forfaitaire, dans l’intention de pouvoir proposer par la suite les phases de développement et de déploiement en mode forfaitaire. Ceci n’empêche bien sûr pas le client de changer de priorité ou de modifier la portée à la suite de la phase de découverte. Notre flexibilité doit nous permettre de négocier avec le client la portée définie en variant les inclusions/exclusions, dans l’objectif de rester dans l’enveloppe budgétaire forfaitaire contractuelle entendue.</p><p style="text-align: center;"><picture><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/11800/process-fr.400x0.webp" media="(max-width: 599px)"><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/11800/process-fr.760x0.webp" media="(max-width: 999px)"><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/11800/process-fr.1039x0.webp" media="(min-width: 1000px)"><img src="/site/assets/files/11800/process-fr.webp" style="width: 60%; border: none;" alt="Un cycle projet type." title="Un cycle projet type."></source></source></source></picture></p><p style="text-align: center; font-style: italic;">Figure 1. Un cycle projet type.</p><p>Dans un deuxième scénario, si le type de projet n’est pas imposé, ceci nous donne la latitude du choix de la stratégie. Habituellement, les clients prévoient des sessions de rencontres avec les différents fournisseurs pour répondre à leurs questions. Une réflexion interne s’impose ensuite pour bien évaluer les facteurs décisionnels menant à la meilleure stratégie. À cet effet, le tableau ci-dessous présente une liste non exhaustive de points qui éclairent les équipes dans cette réflexion. Ces points sont pondérables (facilement identifiables, quantifiables ou mesurables) ou impondérables, en fonction des informations fournies lors des rencontres initiales, dans les cahiers de charge, ou pouvant être obtenues par des demandes au client. Les annotations des deux colonnes de droite sont simplement des suggestions de poids relatifs aux deux types de projets.</p><table cellpadding="0" cellspacing="0" style="width:100%"> <tbody> <tr> <td style="width:76%"><strong>Points</strong></td> <td style="width:12%"><strong>Fixe</strong></td> <td style="width:12%"><strong>T&M</strong></td> </tr> <tr> <td>Le plan d’affaires, les requis, les besoins et les attentes sont claires.</td> <td>➕➕</td> <td>➕</td> </tr> <tr> <td>Les processus et règles d’affaires sont nombreux et complexes.</td> <td>➕</td> <td>➕➕</td> </tr> <tr> <td>Le budget client est identifié et la planification budgétaire est cadrée.</td> <td>➕</td> <td>➖</td> </tr> <tr> <td>L’échéancier est strict ou critique en raison du contexte client ou d’affaires.</td> <td>➕</td> <td>➖</td> </tr> <tr> <td>Les expertises nécessaires sont identifiables.</td> <td>➕</td> <td>➕</td> </tr> <tr> <td>La structure organisationnelle et décisionnelle est grande et complexe.</td> <td>➖</td> <td>➕</td> </tr> <tr> <td>Les aspects légaux sont complexes.</td> <td>➖</td> <td>➕</td> </tr> <tr> <td>Les relations sont déjà établies (historique) ou des contacts sont nos promoteurs.</td> <td>➕</td> <td>➕</td> </tr> <tr> <td>Le calcul de risques, les incertitudes et la contingence sont élevés.</td> <td>➖</td> <td>➕</td> </tr> <tr> <td>Les risques de dérives sont probables.</td> <td>➖</td> <td>➕</td> </tr> <tr> <td>Le client détient une capacité en effectifs ou en connaissances internes<br> (designer, équipe de développement, AQ, etc.).</td> <td>➕</td> <td>➕</td> </tr> <tr> <td>L’environnement technologique est connu.</td> <td>➕</td> <td>➕</td> </tr> <tr> <td>Les contraintes technologiques sont importantes (ex. : système hérité).</td> <td>➖</td> <td>➕</td> </tr> <tr> <td>Les défis d’intégration sont nombreux et complexes.</td> <td>➖</td> <td>➕</td> </tr> <tr> <td>Les choix technologiques sont imposés.</td> <td>➕</td> <td>➕</td> </tr> <tr> <td>Les données sont disponibles pour faire l’assurance qualité fidèlement.</td> <td>➕</td> <td>➕</td> </tr> <tr> <td>La solution est assujettie à des certifications spéciales.</td> <td>➖</td> <td>➕</td> </tr> </tbody></table><p><br>Le résultat de cette réflexion peut amener vers différentes approches représentées dans le diagramme suivant :</p><p><picture><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/11800/strategies-fr.400x0.webp" media="(max-width: 599px)"><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/11800/strategies-fr.760x0.webp" media="(max-width: 999px)"><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/11800/strategies-fr.1039x0.webp" media="(min-width: 1000px)"><img src="/site/assets/files/11800/strategies-fr.png" style="width: 100%; border-style:solid; border-width:1px;" alt="Les différentes stratégies (approches)." title="Les différentes stratégies (approches)."></source></source></source></picture></p><p style="text-align: center; font-style: italic;">Figure 2. Les différentes stratégies. (Cliquer pour agrandir.)</p><p>La stratégie sélectionnée dicte la façon donc les ententes contractuelles sont conclues. Ce choix d’approche a des incidences sur tout le déroulement du projet et son succès final. La transparence du processus de choix et la justification des motifs auprès du client permettent de démarrer la relation sur des bases saines. Les objectifs ultimes sont de livrer un projet qui respecte nos valeurs spiriennes et qui apporte la valeur attendue au client.</p>
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Culture
5 min de lecture
L’année où on a fait la fête dans l’ascenseur
<p>InSpiria, c’est notre grand congrès annuel, et comme l’explique bien ce <a href="https://www.spiria.com/fr/blogue/nouvelles-de-spiria/inspiria-2022/">billet de l’année dernière</a>, c’est l’occasion de réfléchir, d’apprendre, de rêver en couleurs, et, avouons-le, d’avoir beaucoup de fun ensemble.</p><p>Il venait s’ajouter un jalon important cette année : notre 20<sup>e</sup> anniversaire. Il nous fallait donc fêter ça avec toute l’équipe qui, dispersée partout au Canada, fut invitée à Montréal. Fidèles à notre politique de travail hybride, nous avons offert la diffusion en ligne pour ceux et celles qui ne pouvaient y être en présentiel. Et, compagnie typiquement canadienne ancrée au Québec francophone, nous avons également fourni une interprétation simultanée aux participants qui en avaient besoin, sur place et en ligne. À vrai dire, tant de points de défaillance rendaient des mésaventures inévitables.</p><p>Et pourtant, c’est la magie qui se mit au rendez-vous.</p><p>Certes, il y a eu quelques pépins imprévus : la livraison des produits siglés Spiria a pris du retard, et nous avons eu un accident de voiture en allant les chercher, ce qui a reporté encore la livraison ; les pompiers ont dû secourir une douzaine d’entre nous coincés dans l’ascenseur de l’hôtel ; la nourriture a fait défaut dès le premier matin ; les chutes de neige ont gêné l’emploi de l’application mobile utilisée pour le jeu du <em>Joueur manquant</em>.</p><p><picture><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/10621/elevator-2.400x0.webp" media="(max-width: 599px)"><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/10621/elevator-2.760x0.webp" media="(max-width: 999px)"><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/10621/elevator-2.1039x0.webp" media="(min-width: 1000px)"><img src="/site/assets/files/10621/elevator-2.jpg" style="width: 100%; border-style:solid; border-width:1px;" alt="Joyeux Spiriens coincés dans l’ascenseur." title="Joyeux Spiriens coincés dans l’ascenseur."></source></source></source></picture></p><p>Joyeux Spiriens coincés dans l’ascenseur.</p><p>Mais malgré tout cela, 100 % des répondants à notre enquête post-événement ont déclaré s’être bien amusés. 100 %, c’est tout le monde ! Nous avons apprécié les conférenciers invités, les présentateurs internes, une séance de <a href="https://seriousplay.training/lego-serious-play/">jeu sérieux</a> et le gala. Il y avait de tout et chacun y a trouvé son compte.</p><p><picture><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/10621/broc-n-roll.400x0.webp" media="(max-width: 599px)"><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/10621/broc-n-roll.760x0.webp" media="(max-width: 999px)"><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/10621/broc-n-roll.1039x0.webp" media="(min-width: 1000px)"><img src="/site/assets/files/10621/broc-n-roll.webp" style="width: 100%; border-style:solid; border-width:1px;" alt="InSpiria 2023." title="InSpiria 2023."></source></source></source></picture></p><p>InSpiria 2023. Photo Eva Blue.</p><p>Pour tout vous dire, nous avons eu droit à beaucoup d’aide de la part d’une <a href="https://www.360lagence.com">agence spécialisée</a> dans l’organisation d’événements mémorables. Désormais, la planification de la conférence sans cette aide est hors de question ! Mais ce n’est pas la seule chose que nous avons retenue d’inSpiria 2023.</p><p>D’abord, même les introvertis purs et durs comme moi ont besoin de sortir un peu et de socialiser. Il m’a fallu une semaine pour recharger mes batteries, mais ça en valait vraiment la peine.</p><p>Ensuite, nous avons ouvert une boîte de Pandore. Aucun participant n’accepte désormais d’attendre cinq ans jusqu’au prochain événement de cette envergure (notre dernière réunion collective <a href="https://www.spiria.com/fr/blogue/environnement-de-travail/spiria-fete-son-15e-anniversaire/">remonte à 2018</a>…).</p><p>Enfin, et le plus parlant : l’esprit de collaboration de notre compagnie décentralisée rayonne, malgré les cultures locales très fortes. Les Spiriens et Spiriennes aiment travailler ensemble, peu importe où ils et elles se trouvent.</p><p>Cette collaboration témoigne des liens solides qui nous unissent et nous permettent de tenir les promesses faites aux clients. Spiria sait qu’une <em>CX</em> (expérience client) de premier ordre prend ses racines dans une <em>EX</em> (expérience employé) de premier plan.</p><p style="text-align: right;">Stéphane Rouleau, président-directeur général.</p><p><picture><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/10621/inspiria-group.400x0.webp" media="(max-width: 599px)"><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/10621/inspiria-group.760x0.webp" media="(max-width: 999px)"><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/10621/inspiria-group.1039x0.webp" media="(min-width: 1000px)"><img src="/site/assets/files/10621/inspiria-group.webp" style="width: 100%; border-style:solid; border-width:1px;" alt="InSpiria 2023." title="InSpiria 2023."></source></source></source></picture></p><p>InSpiria 2023. Photo Eva Blue.</p>

Stratégie
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7 risques associés à la migration d’une base de données vers le nuage (DBaaS)
<p>Selon des chiffres d’IDC, deux tiers des entreprises ont déjà entamé le processus de migration et la plupart des autres envisagent de le faire dans les trois prochaines années. Cependant, comme tout changement majeur, la migration vers une base de données en tant que service (DBaaS) s’accompagne de son propre ensemble de risques qui doivent être soigneusement pris en compte. Sans une vigilance suffisante et une atténuation des risques, une telle migration peut entraîner des dépassements de coûts et des retards, et de ce fait, ne pas entraîner les bénéfices commerciaux attendus.</p><p>Nous allons explorer ici sept des risques les plus importants associés à la migration d’une base de données vers le nuage : la sécurité, la conformité, la souveraineté, l'intégrité des données, la performance, les coûts et le verrouillage. Nous fournirons également des informations sur la manière d’atténuer ces risques et de garantir une migration réussie. En comprenant et en traitant ces risques, les entreprises peuvent profiter des avantages des bases de données en nuage tout en minimisant les impacts négatifs potentiels.</p><h2>Risque lié à la sécurité</h2><p>L’une des plus grandes préoccupations lors de la migration d’une base de données vers le nuage est la sécurité. Les données stockées dans le nuage peuvent présenter un risque accru de piratage, de violation et d’accès non autorisé. Pour atténuer ces risques, les entreprises doivent s’assurer que leur fournisseur de DBaaS a mis en place des mesures de sécurité solides, telles que le cryptage, l’authentification multifactorielle et des audits de sécurité réguliers.</p><h2>Risque lié à la conformité</h2><p>Les entreprises qui stockent des données sensibles, telles que des informations personnelles ou des informations financières, doivent se conformer à des réglementations telles que l’HIPAA, le PCI-DSS ou le <a href="https://www.spiria.com/fr/ressources/comprendre-les-exigences-du-rgpd/">RGPD</a>. La migration d’une base de données vers le nuage peut exposer une entreprise à un risque de non-conformité si le fournisseur ne répond pas lui aussi aux exigences réglementaires nécessaires.</p><h2>Risque lié à la souveraineté</h2><p>La souveraineté des données est le concept selon lequel les données sont stockées et gérées dans un lieu géographique spécifique, et elle devient de plus en plus importante en raison des nouvelles réglementations sur les données. Lorsqu’une entreprise migre sa base de données vers le nuage, elle peut ne pas avoir le contrôle de l’endroit où ses données sont stockées et traitées, ce qui peut l’exposer à un risque de non-conformité aux lois sur la souveraineté des données. Pour atténuer ce risque, les entreprises doivent s’assurer que leur fournisseur de nuage offre la possibilité de stocker et de traiter les données dans des lieux géographiques spécifiques.</p><h2>Risques de perte de données</h2><p>Lors de la migration d’une base de données vers le nuage, il existe un risque de perte de données en raison d’une erreur humaine, de défaillances du système ou autres catastrophes imprévisibles. Pour atténuer ce risque, les entreprises doivent mettre en place un plan de reprise après sinistre et sauvegarder régulièrement leurs données.</p><h2>Risque lié aux performances</h2><p>La migration d’une base de données vers le nuage peut également entraîner des problèmes de performances, tels que des temps de requête lents et une latence du réseau. Cela peut être dû à une configuration inadéquate, à des ressources insuffisantes ou à un manque de surveillance et d’optimisation. Pour atténuer ces risques, les entreprises doivent travailler en étroite collaboration avec leur fournisseur de services afin de garantir une configuration adéquate et des ressources suffisantes.</p><h2>Risque lié aux coûts</h2><p>Les coûts associés à l’utilisation d’un DBaaS n’offrent pas toujours une visibilité suffisante sur le moyen et le long terme. Les grilles tarifaires ne sont pas toujours d’une grande transparence et l’entreprise n’est pas à l’abri d’une augmentation significative des prix. Aussi, des attentes en d’optimisation des performances peuvent encourager à demander au fournisseur d’augmenter les opérations d’entrée/sortie par seconde (IOPS), la puissance de calcul ou la taille de la mémoire, ce qui peut assez vite alourdir la facture et avoir des répercussions conséquentes sur le long terme.</p><h2>Risque de verrouillage</h2><p>Lorsqu’une entreprise migre sa base de données vers le nuage, elle devient dépendante d’un fournisseur de DBaaS pour le stockage et la gestion de ses données. Cela peut entraîner une situation de verrouillage dans une technologie propriétaire, c’est-à-dire que l’entreprise ne peut pas aisément passer d’un fournisseur à l’autre sans coûts ou perturbations importants. Les données se trouvent d’une certaine manière prisonnières d’une solution. Pour atténuer ce risque, les entreprises doivent choisir un fournisseur de services infonuagiques qui offre une certaine souplesse et permet une migration facile des données. Il est aussi recommandé d’éviter l’utilisation d’outils infonuagiques propriétaires qui ne prennent pas efficacement en charge la réplication des données vers d’autres plateformes.</p><p>Pour résumer, la migration d’une base de données vers le nuage peut présenter de nombreux avantages, tels que des économies, une évolutivité et une accessibilité accrue, mais elle comporte également certains risques qui doivent être pris en compte et atténués. Les entreprises doivent choisir un fournisseur de services en nuage qui offre des mesures de sécurité solides, la conformité aux réglementations nécessaires et la possibilité de stocker et de traiter les données dans des lieux géographiques spécifiques. En outre, les entreprises doivent disposer d’un plan de reprise après sinistre, sauvegarder régulièrement leurs données et travailler en étroite collaboration avec leur fournisseur de services en nuage pour garantir une configuration adéquate et des ressources suffisantes. Si les risques ne sont pas en soi une raison suffisante de se détourner des DBaaS, il est important de les prendre en compte dès le départ, de bien les comprendre et de les atténuer dans le cadre d’une stratégie de migration soigneusement étudiée.</p>

Stratégie
5 min de lecture
La dette technologique à l’échelle de l’entreprise
<p><strong>Spiria : Dans nos métiers du développement logiciel, nous parlons de dette technique ou technologique pour parler des coûts potentiels engendrés par la prise de raccourcis dans l’écriture du code, par le choix de la facilité, au détriment de la pérennité de la solution, par exemple afin de réussir à livrer à temps ou dans le budget. Tout un ensemble de faiblesses dans le code et l’architecture qui devront un jour ou l’autre être corrigées pour des raisons de stabilité, de performance, de sécurité ou encore d’évolutivité, et qui représentent donc une sorte d’emprunt à rembourser, plus ou moins caché. Mais si l’on regarde au-delà des applications, le concept de dette technologique est bien plus large.</strong></p><p>Carlo Rossi : Tout à fait. La dette associée aux <a href="https://www.spiria.com/fr/services/developpement-axe-performance/developpement-logiciel-sur-mesure/">applications logicielles</a> n’est qu’une pointe de l’iceberg. Les faiblesses technologiques affectent aussi les organisations. Le retard des organisations à revoir leurs processus constitue lui aussi une forme de dette technologique. Par exemple, de nombreuses entreprises n’ont pas encore fait le saut de la transformation numérique, ce qui veut dire qu’elles continuent d’opérer avec du papier, des documents électroniques peu intégrés qui passent entre les mains de plusieurs intervenants, les rendant moins productives. La solution se trouve souvent au-delà des seuls problèmes technologiques, car il faut revoir tous les processus organisationnels afin de trouver les écueils récurrents, les irritants.</p><p><strong>Quelles sont les causes de ces retards? Pourquoi les compagnies sont-elles parfois réticentes à effectuer les bons virages?</strong></p><p>Le problème ne date pas d’hier. Durant ma formation, j’étais déjà fasciné par la méthode Toyota, qui vise essentiellement à traquer les gaspillages, à travailler intelligemment et à construire une vision à long terme. Mais beaucoup d’entreprises sont encore très loin, très loin de ça. Elles hésitent à réformer leurs processus en profondeur et les problèmes demeurent les mêmes. Une analyse de la compagnie Raymond Chabot Grant Thornton, datant d’avril 2022, décrit plusieurs facteurs :</p><ol> <li>Beaucoup d’entreprises possèdent une vision conservatrice sur la manière d’opérer.</li> <li>Elles éprouvent de la difficulté à comprendre les processus en place dans leur organisation.</li> <li>Elles ignorent tout simplement les possibilités offertes par les technologies.</li> <li>Elles craignent le changement et la prise de risque. Parfois non sans raison. Comme nous, elles connaissent les histoires d’horreur de certaines implantations ratées de systèmes informatiques.</li> <li>Enfin, il y a souvent un manque de personnel qualifié au sein de l’entreprise pour amorcer un quelconque virage.</li></ol><p><strong>Par où commence-t-on alors?</strong></p><p>Par faire un examen en profondeur, un audit, et cela commence habituellement par écouter les gens en place. Mais pour bien écouter, il est préférable d’avoir recours à un consultant habitué à poser les bonnes questions. Ce consultant identifiera très rapidement les possibilités d’amélioration en écoutant les employés parler de leur quotidien. Autrement dit, avant même de prendre des décisions, il faut identifier, cibler et, bien sûr, planifier.</p><p>Prenons par exemple ce que nous avons fait pour <a href="https://www.spiria.com/fr/realisations/arhoma/">Arhoma</a>. Cette sympathique boulangerie avait du mal à répondre de manière fiable aux nombreuses commandes venant des restaurants, des épiceries, etc. Les consultants de Spiria se sont assis durant quelques jours avec les employés traitant des commandes. Par la suite, ils ont proposé à l’entreprise une solution sur mesure, dédiée à la seule opération de prise de commandes, qui intégra finalement la logistique de livraison et le processus de facturation.</p><p><strong>Doit-on nécessairement passer par des solutions sur mesure? N’existe-t-il pas des solutions déjà toutes faites qui évitent de réinventer la roue?</strong></p><p>Oui, et c’est le travail du consultant de faire la part des choses. Nous avons justement rencontré dernièrement le directeur d’un fabricant de vêtements qui voulait améliorer la tâche de ses représentants sur la route. Ces derniers bricolaient chacun de leur côté des catalogues produits qu’ils présentaient à des clients potentiels. Après l’analyse de leurs besoins, Spiria a identifié une solution existante qui répondait parfaitement à leurs attentes. Il se fait maintenant tellement de choses en informatique qu’il n’est pas rare, justement, de trouver sur le marché quelque chose d’intéressant.</p><p><strong>Certains systèmes de paie sur le marché sont plus qu’éprouvés. Pourquoi réinventer la roue… Et choisir une telle solution peut revenir à changer sa manière d’opérer, mais c’est pour le mieux.</strong></p><p>C’est certain. Toutefois, il arrive souvent que la meilleure solution soit la création d’une solution sur mesure, entièrement personnalisée à ses besoins spécifiques. Il faut bien prendre son temps avant d’adopter une solution ou une autre.</p><p><strong>Cela coûte cher, diront les chefs d’entreprises.</strong></p><p>Oui et non. Avec une bonne planification, le retour sur l’investissement est rapidement visible. Avant Spiria, j’ai travaillé à l’implantation du nouveau Centre universitaire de santé McGill (CUSM). J’étais responsable de l’opérationnalisation d’un système d’approvisionnement. Nous avons conclu qu’il y avait trop d’intervenants et d’obstacles dans la prise de décisions concernant le réapprovisionnement du matériel. Nous avons identifié ce qui pouvait avoir le potentiel d’être automatisé, à savoir les achats de fournitures médicales courantes, par exemple les seringues, les pansements, les solutés, etc. Personne n’est obligé d’appuyer sur un bouton pour renouveler ce genre de stocks! Nous avions donc trouvé où investir en premier lieu. C’est ainsi qu’on parvient à faire des économies substantielles et à rendre tout le monde heureux.</p><p><strong>Et quand une solution fonctionne, cela incite les organisations à vouloir davantage optimiser d’autres processus.</strong></p><p>Voilà ! Cela a eu comme conséquence, entre autres, d’éduquer le personnel à ne pas voir dans l’automatisation de ces tâches une perte de responsabilités. Il y a bien d’autres tâches plus intéressantes, à la hauteur de leurs compétences, que de remplir des formulaires.</p><p>Nous avons également eu à arrimer la gestion des patients des trois hôpitaux fusionnés, tant pour leur dossier médical que pour la coordination des déplacements. Et, au-delà de l’uniformisation des formulaires et de la création de solutions informatisées, il ne faut pas oublier de fournir au personnel les ordinateurs et autres outils adéquats comme des tablettes, et partout! La transition numérique ne passe pas juste par l’amélioration d’un logiciel!</p><p><strong>En développement logiciel, on parle souvent d’amélioration continue.</strong></p><p>C’est la même chose pour les entreprises. La technologie est là pour s’améliorer, mais il faut que cela soit fait de manière réfléchie, calculée. Et l’on y prend goût!</p><p><strong>Cela passe par un plan de match.</strong></p><p>Exactement. On ne peut pas tout faire en même temps. C’est aller tout droit vers la catastrophe organisationnelle et budgétaire! Il ne faut surtout pas avoir peur de partir à la découverte, comme on dit chez Spiria, d’examiner les possibilités et d’y aller simplement tout en priorisant les gains souhaités. En résumé, la dette technologique est intimement reliée à la maturité numérique des organisations. Le processus d’intégration de nouvelles technologies, qu’elles soient dans l’automatisation, la robotisation, la cybersécurité ou d’autres technologies avancées comme les systèmes d’information intégrés en exemples, doit aussi s’accompagner d’un changement de culture et d’opérations.</p><p><strong>Merci, Carlo, pour cet éclairage. Il faudra que nous poursuivions la conversation sur la maturité numérique des entreprises.</strong></p><p>Avec plaisir.</p><h3>Ressources pour bien démarrer</h3><ul> <li><a href="https://www.rcgt.com/fr/en-action/programme-essor-soutient-entreprises-developpement/">Programme Essor</a>.</li> <li><a href="https://www.ic.gc.ca/eic/site/152.nsf/fra/accueil">Programme canadien d’adoption du numérique</a>.</li> <li><a href="https://www.cdpq.com/fr/reperes-numeriques?fpid=16843&m32_fp_id=X47KKa&ctx=newsletter&m32_fp_ctx=DI_MASTER_Relational">Caisse de dépôt et placement du Québec : Repères numériques</a>.</li></ul>

Bonnes pratiques
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La planification du sprint Agile, la plus importante des cérémonies
<p>Pourtant, l’agilité est essentiellement une culture de travail qui fait que toute l’équipe se concentre sur la réussite du projet. Cette différence subtile est résumée dans cette citation :</p><p><em>“Il existe deux types d’équipes : celles qui FONT de l’agilité et celles qui SONT agiles.”</em></p><p>Dans cet article, nous nous penchons sur la planification du sprint (Sprint Planning), qui, d’après mon expérience, est souvent la cérémonie considérée comme la moins importante. La planification du sprint est cependant le facteur essentiel pour transformer une équipe dont les sprints échouent en une équipe performante, où tous les membres s’épanouissent professionnellement et apprécient leur expérience.</p><h2>Une cérémonie pour la cohésion d’équipe</h2><p>Dans de trop nombreux cas, la planification du sprint est une courte réunion au cours de laquelle le Product Owner (PO) ou le Scrum Master décide du nombre de Stories (tâches) qui seront incluses dans le sprint, en fonction de la vélocité estimée de l’équipe. Ces réunions ne durent que de 15 à 30 minutes et conduisent généralement à des sprints ratés, à un code de mauvaise qualité, à un désengagement de l’équipe et à une implication fluctuante dans le projet ou sa réussite.</p><p>Au contraire, la planification du sprint devrait être la cérémonie des développeurs plutôt que celle du PO ou du Scrum Master. C’est le moment où les développeurs prennent les choses en main dans la perspective du sprint à venir. Le PO et le Scrum Master ne sont pas exclus de la réunion, mais ils doivent comprendre que leur influence doit rester limitée :</p><ul> <li>Le PO répond aux questions si nécessaire.</li> <li>Le Scrum Master veille aux bonnes pratiques.</li></ul><h2>Vers un sentiment d’appropriation</h2><p>En prenant le contrôle de la planification du sprint, les développeurs cultivent un sentiment d’appropriation qui mènera à l’engagement, à la responsabilisation et à l’imputabilité. Ce changement n’est pas dû à des restrictions, à une pression hiérarchique ou à une appréhension, mais au fait que l’équipe s’engage volontairement dans la livraison, et que les gens veulent intrinsèquement tenir leur parole et réussir à créer des produits de qualité supérieure. Le sprint est l’effort collectif de l’équipe, et l’équipe veut évidemment en être fière. Toutes les pratiques dont nous parlons plus loin dans cet article contribuent à développer et à ancrer cet état d’esprit.</p><p>Comme mentionné précédemment, la planification du sprint pour de nombreuses équipes consiste principalement à sélectionner un ensemble de Stories pour atteindre un nombre donné de points pour le sprint. Cependant, le but de cette cérémonie est d’assurer la réussite du sprint en impliquant l’équipe et en évitant les erreurs de communication. Pour réduire au minimum le risque, l’équipe doit avoir une compréhension partagée de chaque Story en matière de :</p><ul> <li>ce qui doit être accompli ;</li> <li>quel devrait être son développement ;</li> <li>combien de temps cela devrait-il prendre.</li></ul><h2>Privilégier le temps aux points</h2><p>Pour réduire le risque, la méthode la plus simple est de permettre à l’équipe de diviser chaque Story en sous-tâches avec une estimation de temps. Cette méthode est bénéfique pour l’équipe et le sprint à plusieurs égards :</p><ul> <li>Faire la liste des sous-tâches d’une Story permet à toute l’équipe de voir ce qui doit être fait et comment. Les nouveaux membres de l’équipe apprendront rapidement comment les choses fonctionnent, et chacun d’entre eux peut prendre une tâche et la terminer de manière satisfaisante. La connaissance commune de l’équipe augmente.</li> <li>L’équipe peut et doit remettre en question les sous-tâches ajoutées à une Story pour s’assurer que la solution envisagée est la meilleure. La remise en question et l’amélioration des sous-tâches permettent à toute l’équipe de participer et améliorent les connaissances, la cohésion, l’engagement et la confiance au sein de l’équipe.</li> <li>Estimer le temps de chacune des sous-tâches permet de s’assurer que : <ul> <li>La charge de travail réelle s’adaptera à la main-d’œuvre disponible.</li> <li>Les malentendus sont détectés : si deux développeurs arrivent à une estimation différente, c’est probablement parce qu’il y a une différence dans leur compréhension de ce qui doit être accompli et de la façon dont cela doit être fait. La résolution de ce malentendu à un stade précoce évitera que la tâche doive être recodée ou corrigée ultérieurement.</li> <li>Le suivi du temps qui montre la progression du sprint révélera immédiatement tout problème de développement. Il est presque impossible de détecter les problèmes du sprint en suivant à l’aide de Story Points la progression du sprint.</li> </ul> </li></ul><p>Le suivi de la progression d’un sprint en utilisant le temps des sous-tâches offre un avantage majeur par rapport au suivi en utilisant les Story Points. Comme les tâches sont complétées vers la fin du sprint et que les Story Points ne sont retirés que lorsque la tâche est achevée, tout problème ne devient visible que lorsqu’il est trop tard pour gérer la situation, comme l’illustre le schéma ci-dessous (à gauche, le déroulement d’un sprint réussi, à droite, celui d’un sprint qui échoue).</p><p><picture><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/9302/typical-sprint.400x0.webp" media="(max-width: 599px)"><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/9302/typical-sprint.760x0.webp" media="(max-width: 999px)"><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/9302/typical-sprint.1039x0.webp" media="(min-width: 1000px)"><img src="/site/assets/files/9302/typical-sprint.webp" style="width: 100%; border: none;" alt="Typical Sprint." title="Typical Sprint."></source></source></source></picture></p><p>D’un autre côté, lorsque nous suivons le temps passé dans les sous-tâches, nous remarquons que le “burndown” diverge de la ligne idéale dès qu’une tâche prend plus de temps que prévu. L’équipe peut résoudre le problème de manière proactive et constructive. Cela aide le moral de l’équipe : plutôt que de subir un échec à un moment où rien ne peut être fait, l’équipe peut agir et décider comment minimiser l’impact sur le sprint. Ce qui renforce l’esprit d’équipe, le sentiment de contrôle et l’engagement à réussir.</p><h2>Une occasion de grandir ensemble</h2><p>Même si un sprint se termine par un échec, en fin de compte, le résultat sera positif, car l’équipe a travaillé ensemble pour atteindre un objectif et a appris de ses erreurs. L’échec doit toujours être traité comme une occasion d’améliorer et de renforcer l’équipe, et non comme une source d’amertume et de récriminations.</p><h2>Conclusion</h2><p>La planification d’un sprint n’est pas une cérémonie pour décider quelle Story mettre dans le sprint, mais une cérémonie pour construire l’esprit d’équipe, créer l’engagement et la responsabilité, et planifier le succès. Quelques heures consacrées à la planification d’un sprint sont toujours un investissement rentable pour la réussite d’un projet.</p>

Nouvelles
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Les principaux acteurs de l’industrie laitière canadienne redéfinissent le transport du lait
<p>Montréal, le 15 juin 2022 — Spiria est fière d’annoncer une collaboration avec British Columbia Milk Marketing Board, Alberta Milk et Dairy Farmers of Manitoba, qui a abouti au design et au développement d’un système de pointe dédié à la collecte de données sur le transport du lait.</p><p>British Columbia Milk Marketing Board, Alberta Milk et Dairy Farmers of Manitoba sont des acteurs clés de la chaîne d’approvisionnement en produits laitiers dans l’Ouest canadien. Ces organisations gèrent la collecte du lait auprès des producteurs et la livraison aux transformateurs. Grâce aux <a href="https://www.spiria.com/fr/realisations/milk/">nouvelles applications pour mobile et web développées par Spiria</a>, il est plus facile et plus rapide que jamais pour les transporteurs de lait de saisir les données relatives aux volumes et aux échantillons collectés à la ferme, ainsi que celles concernant les livraisons aux usines, tout en ayant l’assurance que ces données essentielles sont transmises en temps réel et de manière sécurisée aux équipes transport des offices de commercialisation du lait. Du côté des équipes transport, le personnel dispose d’une visibilité en temps réel sur les itinéraires et les volumes de lait ramassé, ce qui lui permet de prendre des décisions logistiques à la volée et de garantir le respect des standards de qualité tout au long du processus de transport.</p><p>“Spiria n’est pas seulement un partenaire, mais un véritable membre de notre groupe. Dès le premier jour, nous avons senti que nous avions accès à un conseiller de confiance qui pouvait non seulement fournir ce que nous voulions, mais aussi nous aider à créer des choses que nous pensions hors de notre portée”, a déclaré Freda Molenkamp-Oudman, directrice générale d’Alberta Milk. “Avoir l’opportunité de développer une plateforme pour quelques-unes des meilleures institutions du Canada est quelque chose dont nous sommes extrêmement fiers. L’optimisation d’un processus complexe comme celui-ci, par le biais du design et du développement logiciel sur mesure, est vraiment ce que nous aimons entreprendre chez Spiria”, a indiqué Stéphane Rouleau, président-directeur général de Spiria.</p><p>Plus important encore, cette collaboration marque le début d’un partenariat fructueux et potentiellement à long terme entre des acteurs majeurs de l’industrie laitière et du développement logiciel. Spiria s’engage à continuer d’apporter à British Columbia Milk Marketing Board, Alberta Milk et Dairy Farmers of Manitoba ses conseils sur les défis technologiques, tout en assurant la maintenance et les améliorations du système.</p><h2>Columbia Milk Marketing Board</h2><p>Le <a href="https://bcmilk.com">British Columbia Milk Marketing Board</a> a pour mission d’assurer le contrôle et la réglementation de la production, du transport, du conditionnement, du stockage et de la commercialisation du lait de consommation et des produits laitiers transformés en Colombie-Britannique, ainsi que de leur promotion.</p><h2>Alberta Milk</h2><p><a href="https://albertamilk.com">Alberta Milk</a> est un organisme sans but lucratif qui représente les producteurs laitiers de l’Alberta et qui est dirigé par eux. Cet OBNL est piloté par un conseil d’administration et des délégués qui sont tous des producteurs laitiers exploitant des fermes familiales. Exclusivement financé par les producteurs de la province, Alberta Milk aide ces derniers à produire des aliments sains et nutritifs, de façon durable sur les plans économique, social et environnemental.</p><h2>Dairy Farmers of Manitoba</h2><p><a href="https://dairyfarmersmb.ca">Dairy Farmers of Manitoba</a> est un organisme sans but lucratif qui représente et est financé par tous les producteurs laitiers de la province. Toutes les fermes laitières du Manitoba sont des entreprises familiales qui s’engagent quotidiennement à produire du lait selon les normes de qualité les plus élevées.</p><h2>Spiria </h2><p>Fondée en 2003, <a href="https://www.spiria.com/">Spiria</a> est une entreprise de développement logiciel qui a pour objectif d’aider les entreprises à mener à bien leurs projets numériques grâce à la stratégie, au design et au développement sur mesure. Ses experts travaillent avec des marques de premier plan afin de créer des produits numériques qui changent la donne, d’optimiser les processus et de générer de la croissance avec la transformation numérique. </p><h2>Pour toute information complémentaire :</h2><ul> <li>Spiria : marketing@spiria.com</li> <li>Alberta Milk : Magan Madden, mmadden@albertamilk.com</li></ul>

Culture
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La puissante polyphonie des femmes de Spiria
<p>Un grand merci à Andreea Bobaru, Erika Randall, Isabelle Thériault, Julia Correa, Laura Blanchard, Magali Bélanger-Bonneau, Vanessa Galiana et Zakia Messaoudi d’avoir pris un peu de leur temps pour nous partager leurs expériences, leurs opinions et leurs espoirs !</p><p><b>Force est de constater que les femmes sont minoritaires dans les métiers du <a href="https://www.spiria.com/fr/services/developpement-axe-performance/developpement-logiciel-sur-mesure/"><b>développement logiciel</b></a>. Depuis le début de votre carrière, avez-vous remarqué des changements ?</b></p><p>Si Laura observe qu’il y a quand même de plus en plus de femmes dans le numérique, Zakia perçoit comme un retard au Québec. “Je trouve qu’au Québec, il y a moins de femmes en développement logiciel. Lors de mes études en informatique, que je n’ai pas faites ici, les femmes étaient plus nombreuses.” Elle ajoute qu’au début de sa carrière ici, elle avait partagé son constat avec des collègues femmes ayant plus d’années d’expérience qu’elle. Celles-ci lui avaient confié que “ça avait monté un petit peu à un moment donné, puis ça a redescendu”.</p><p>Vanessa voit des amorces de progrès, bien sûr insuffisants : “Je dirais qu’il y a une plus grande prise de conscience et une meilleure acceptation de cette question. Il est plus facile de parler de ses préoccupations et de ses difficultés. Le soutien n’est pas toujours aussi important que je le souhaiterais, mais la situation s’améliore.”</p><p><b>Comment pouvons-nous contribuer à améliorer l’inclusion des femmes et la diversité dans des domaines traditionnellement masculins ?</b></p><p>Magali pense que l’amélioration passe par l’entraide et la solidarité : “Je crois qu’il est important de constituer des communautés au sein des entreprises où les femmes peuvent échanger entre elles sur les défis auxquels elles font face. C’est toujours rassurant de sentir que nous avons des alliées !”</p><p>Julia croit que ça passe par une implication auprès des jeunes. “Je pense qu’un moyen de le faire est de participer, d’une manière ou d’une autre, aux activités scolaires, comme les foires scientifiques. Les femmes développeuses chez <a href="https://www.spiria.com/fr/">Spiria</a> devraient y aller pour parler du travail qu’elles font ici, comment elles y sont arrivées, quels sont les défis affrontés ou les opportunités qui les ont aidées.”</p><p><picture><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/8508/interview-cite-fr-01.400x0.webp" media="(max-width: 599px)"><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/8508/interview-cite-fr-01.760x0.webp" media="(max-width: 999px)"><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/8508/interview-cite-fr-01.1039x0.webp" media="(min-width: 1000px)"><img src="/site/assets/files/8508/interview-cite-fr-01.png" style="width: 100%; border: none;" alt=" " title=" "></source></source></source></picture></p><p>Vanessa pense aussi que ce que l’on propose aux jeunes est capital : “Il s’agit de commencer jeune. Il faut encourager les petites filles et leur présenter des sujets, des intérêts et des emplois dont elles ne soupçonnent peut-être même pas l’existence.” Par ailleurs, elle fait appel à un peu de solidarité masculine : “J’aimerais également que les hommes tendent la main à leurs collègues féminines. Soutenez-les dans les réunions, accentuez leur voix et demandez-leur d’exprimer leur opinion.” En d’autres termes, Erika lance un appel : “Donnez aux femmes une voix et une plateforme. Défendez-les. Amplifiez leur voix. Faites savoir aux autres femmes qu’elles font déjà bouger les choses dans le domaine des logiciels et qu’elles contribuent à ouvrir la voie vers un avenir plus inclusif. Laissez-les tracer leur propre chemin, et d’autres suivront. Montrez aux femmes que leur point de vue est précieux, que le sexisme, intentionnel ou non, est pris au sérieux.”</p><p>Zakia observe : “On ne peut pas embaucher plus de femmes que ce qu’il y a sur le marché. Il n’y a malheureusement pas beaucoup de femmes dans notre domaine.” Et elle rejoint Julia et Vanessa sur les pistes de solutions : “Il faut commencer à sensibiliser à un plus jeune âge. Au secondaire, c’est bien, mais c’est déjà trop tard dans certains cas ; les choix sur ce que l’on veut faire ou ne pas faire sont déjà faits. Il faut des activités et ateliers plus fréquents au primaire, et idéalement, il faut que ça fasse partie du programme scolaire.”</p><p>De son côté, Laura trouve que Spiria devrait faire des efforts plus soutenus pour avoir des femmes dans des rôles où l’on n’a pas l’habitude de les voir, par exemple au département TI ou dans le groupe des développeurs en chef (Dev Lead).</p><p><b>D’après vous, les femmes apportent-elles des atouts spécifiques au monde du développement logiciel ?</b></p><p><picture><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/8508/interview-cite-fr-08.400x0.webp" media="(max-width: 599px)"><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/8508/interview-cite-fr-08.760x0.webp" media="(max-width: 999px)"><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/8508/interview-cite-fr-08.1039x0.webp" media="(min-width: 1000px)"><img src="/site/assets/files/8508/interview-cite-fr-08.png" style="width: 100%; border: none;" alt=" " title=" "></source></source></source></picture></p><p>Pour Zakia, il faut voir les choses dans un contexte plus large, celui de l’inclusion et de la diversité : “Ce n’est pas juste ce que les femmes apportent, c’est plutôt ce que la diversité apporte. Plus il y a de diversité, plus on y gagne en différentes approches et façons d’aborder et de traiter les problèmes. C’est aussi le mélange de générations, un point auquel on pense moins souvent. On met souvent en avant ce que les plus anciens apportent aux nouveaux, mais on oublie tout ce que les jeunes nous apportent… Cette fraîcheur, cette spontanéité, de nouveaux points de vue et de nouvelles façons de faire. Cela nous pousse à nous remettre en question par moments. Sans oublier non plus toute la richesse que nous apporte la rencontre de différentes cultures, vécus et expériences.” </p><p>Andreea pense que les femmes apportent une perspective différente indispensable et qu’elles ont aussi tendance à adopter une approche plus chaleureuse et plus humaine au sein de leurs équipes.</p><p>De ce qu’elle voit, Julia croit que les femmes sont plus organisées et plus minutieuses que les hommes, des qualités qu’elle juge très importantes dans le développement de logiciels.</p><p>Pour Isabelle, les logiciels sont meilleurs quand ils sont développés par des équipes qui ne sont pas monolithiques. “Pour mieux répondre aux besoins pluriels d’utilisateurs variés, ça prend des équipes diversifiées, avec des cerveaux différents qui ont des considérations et des perceptions différentes. On associe souvent les capacités de coopération et de compréhension aux gens qui s’identifient au genre féminin, et ces capacités sont un plus indéniable au sein d’une équipe.”</p><p>Erika est sur la même longueur d’onde et renchérit : “La multiplicité des perspectives est cruciale dans le développement de logiciels. Les solutions et les produits que nous concevons et développons doivent être représentatifs des besoins de leurs utilisateurs, et ces utilisateurs et leurs besoins peuvent être aussi compliqués et désordonnés que nous le sommes. Plus nous comprenons les utilisateurs et pouvons faire preuve d’empathie à leur égard, anticiper leurs besoins et répondre à leurs préoccupations, plus nous sommes efficaces et plus nous avons d’impact dans ce que nous faisons. Sans les femmes dans le monde du développement de logiciels, une perspective nous manquerait complètement.” Elle ajoute : “Par ailleurs, bien qu’il ne s’agisse absolument pas d’une qualité spécifique au sexe, les femmes apportent généralement un niveau plus élevé d’intelligence émotionnelle, de communication et d’empathie dans le monde du développement logiciel.”</p><p><b>Au cours de votre carrière, avez-vous déjà affronté une différence de traitement due au fait que vous êtes une femme ? Comment avez-vous réagi face à une telle situation ?</b></p><p>Si une partie du panel semble avoir échappé à ce regrettable cas de figure, ce n’est malheureusement pas le cas pour tout le monde.</p><p><picture><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/8508/interview-cite-fr-09.400x0.webp" media="(max-width: 599px)"><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/8508/interview-cite-fr-09.760x0.webp" media="(max-width: 999px)"><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/8508/interview-cite-fr-09.1039x0.webp" media="(min-width: 1000px)"><img src="/site/assets/files/8508/interview-cite-fr-09.png" style="width: 100%; border: none;" alt=" " title=" "></source></source></source></picture></p><p>Magali : “Non, j’ai eu la chance depuis le tout début de ma carrière, de travailler avec des équipes inclusives et des gestionnaires qui voulaient faire briller leurs équipes. Et sincèrement, homme ou femme, je crois que le minimum que nous pouvons demander, c’est d’évoluer dans un environnement de travail sain.”</p><p>Zakia ne pense pas non plus avoir vécu ça, mais peut-être en raison de son état d’esprit naturel : “Il se peut qu’il y ait eu des situations de ce type, mais je crois que je cherche toujours les raisons ailleurs. En n’ayant pas ce genre d’obstacles à l’esprit, je ne me suis pas non plus ajouté d’obstacles moi-même. Je fais toujours ce que j’ai à faire, du mieux que je peux, et un peu plus, et les choses viennent naturellement. Si on appréhende les problèmes, on finit souvent par les rencontrer. La pensée positive et la détermination, c’est un bon début pour prendre le bon chemin.”</p><p>Julia a évité ces situations, mais au prix d’une carapace dont elle essaie de se dessaisir aujourd’hui : “J’ai eu de la chance dans le sens où je ne pense pas avoir jamais été traitée différemment, mais je pense aussi que c’est en partie parce que tout le monde m’a toujours vue comme une personne forte, qui n’avait pas peur de dire ce qu’elle pensait et d’élever la voix pour être entendue. Cette caractéristique a donné aux autres l’impression que j’étais une personne dure et insensible. Au début, cela ne me dérangeait pas, et je ne voyais pas vraiment cette étiquette comme un problème. Peut-être que mon comportement était un reflet direct de l’environnement de travail dans lequel je me trouvais, ou simplement le fait que j’essayais de ne pas être perçue comme faible. À un moment donné, j’ai réalisé que ce n’était pas ainsi que je voulais être perçue, et que je devais changer et apprendre à m’affirmer sans passer pour une personne agressive. Certains des éléments essentiels de ce voyage vers la croissance professionnelle et personnelle étaient, et sont toujours, d’avoir une bonne équipe en qui je peux avoir confiance, et qui peut me faire confiance, d’observer les comportements que je ne voulais pas reproduire et de comprendre que demander de l’aide ou être sensible est acceptable. Il s’agit d’un processus d’amélioration continue qui nous permet de nous adapter aux nouvelles réalités d’un monde en constante évolution.”</p><p>Andreea a quant à elle connu la différence de traitement et elle aussi a dû modifier son comportement naturel pour se faire entendre : “Il est toujours étrange d’être une jeune femme d’une vingtaine d’années et de participer à des réunions organisées par et pour des hommes qui ne veulent ni n’ont besoin de votre opinion. Nous avons alors tendance à devoir parler plus fort, à nous présenter comme plus articulées, moins émotives et globalement plus masculines que notre nature le voudrait, pour que nos idées ou nos opinions soient entendues.”</p><p>De son côté, Laura a fait l’expérience d’un traitement différencié, non pas au sein de l’entreprise, mais de la part d’un client : “Oui, j’ai eu un client clairement misogyne, qui ne me parlait pas de la même manière qu’aux hommes. De son point de vue, j’étais dès le départ forcément incompétente. Il y a quelques années, ce genre de comportement pouvait énormément m’affecter, à tel point qu’il m’arrivait de perdre confiance en moi. Mais maintenant, avec la maturité et l’expérience, j’arrive à prendre beaucoup plus de recul face à ce genre de situation. Je me dis que je ne peux pas m’approprier les comportements problématiques des gens en général, et qu’ils ne me concernent pas. Ça m’aide à avancer et à toujours rester concentrée sur mes objectifs !”</p><p><picture><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/8508/interview-cite-fr-02.400x0.webp" media="(max-width: 599px)"><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/8508/interview-cite-fr-02.760x0.webp" media="(max-width: 999px)"><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/8508/interview-cite-fr-02.1039x0.webp" media="(min-width: 1000px)"><img src="/site/assets/files/8508/interview-cite-fr-02.png" style="width: 100%; border: none;" alt=" " title=" "></source></source></source></picture></p><p>Pour Erika, son expérience ne laisse planer aucun doute : “Absolument, 100 % oui. J’ai vécu toutes sortes d’expériences. Le fait de diminuer mes compétences ou mon expérience, de présupposer que je suis qu’une assistante, de me faire couper la parole, d’ignorer mes contributions, d’être considérée comme émotive pour avoir défendu ma voix. Et de subir des commentaires ou avances inappropriés de la part de clients comme de collègues. (…) J’ai appris à être ferme, à tenir bon et à défendre mes intérêts. Je rappelle poliment et indirectement mon expérience et la raison pour laquelle je suis là. Je pars aussi généralement du principe que la plupart des gens ne cherchent pas à nuire intentionnellement et ne sont pas conscients de l’impact de leurs actions. (…) Pour ce qui est des propos inappropriés, je pense qu’il faut adopter une approche de tolérance zéro. Il est important que les femmes — et les hommes — disposent d’un espace sûr pour partager ces problèmes en interne et pour bénéficier du soutien dont elles ou ils ont besoin pour se sortir de la situation.” Erika ajoute que cette tolérance zéro devrait être pleinement appliquée à l’égard des clients aussi, même au risque de nuire à la relation avec le client ou de perdre des revenus.</p><p><b>Sentez-vous qu’il y a comme un plafond de verre dans nos métiers ? Quel est votre conseil aux femmes qui veulent un rôle de leadership dans un domaine principalement masculin comme le développement logiciel ?</b></p><p>Pour Isabelle, le plafond de verre ne freine pas qu’en raison du sexe. “Plusieurs groupes peuvent être confrontés au plafond de verre : les femmes bien sûr, mais aussi les personnes plus âgées, les plus jeunes ou les personnes issues de l’immigration. L’humain étant ce qu’il est, c’est à dire plus enclin à se rassembler avec ses semblables, comme l’ont démontré plusieurs études, l’inclusion demeure une quête qui demande beaucoup de persévérance.” Le conseil qu’offre Isabelle aux groupes qui sont confrontés à un plafond de verre est de miser sur leur expertise et leur crédibilité. “Pour les personnes dévouées, impliquées et passionnées, il sera beaucoup plus facile de briser ce plafond de verre. D’ailleurs, les équipes de direction ne devraient-elles pas être composées que de ce type de personnes ?” </p><p>Pour Zakia, le plafond n’est pas forcément celui auquel on pense : “À vrai dire, je n’ai jamais senti de plafond, à part quand je m’en mettais un moi-même…”</p><p><picture><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/8508/interview-cite-fr-03.400x0.webp" media="(max-width: 599px)"><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/8508/interview-cite-fr-03.760x0.webp" media="(max-width: 999px)"><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/8508/interview-cite-fr-03.1039x0.webp" media="(min-width: 1000px)"><img src="/site/assets/files/8508/interview-cite-fr-03.png" style="width: 100%; border: none;" alt=" " title=" "></source></source></source></picture></p><p>Pour ce qui est des conseils pour atteindre un rôle de leadership, Magali croit que l’important est avant tout d’oser et s’assumer son ambition : “Il faut par tous les moyens essayer de se défaire du syndrome de l’imposteur. Il est important d’assumer ses succès et ne pas avoir peur de s’en attribuer le mérite. Parlez à votre gestionnaire de votre ambition, et préparez ensemble un plan de développement pour vous rendre au poste qui vous intéresse. La clé du succès est dans la préparation, le travail, et la communication. Qui ne demande rien n’aura rien.”</p><p>Julia confirme qu’il faut oser et ne pas avoir peur : “Parlez, affirmez-vous, soyez prêt à être questionnée et n’ayez pas peur d’être vous-même ! Les gens peuvent sentir quand les autres ne sont pas authentiques.”</p><p>Vanessa nous parle aussi d’affirmation : “Je vous encourage vivement à vous exprimer lorsque quelque chose ne va pas, même si ce n’est pas facile, même si personne ne vous écoute. Il s’agit de dire votre vérité et de savoir qu’au bout du compte, vous avez fait ce qu’il fallait faire. Chaque fois que vous le faites, vous aidez à ouvrir la voie à une autre femme. Le changement n’est pas instantané, soyez patiente. C’est un jeu de longue haleine, n’abandonnez pas.”</p><p><b>Et donc, à votre avis, quelles sont les qualités essentielles pour exercer un bon leadership ? </b></p><p>Magali, qui a un rôle de leadership chez Spiria en tant que directrice des finances, partage ses conseils sur la base de sa propre expérience : “Selon moi, un bon leader fait preuve d’authenticité et d’intégrité. L’idée est d’installer un sentiment de confiance au sein de l’équipe. Et je dirais également d’oser influencer, d’encourager à se dépasser et à prendre des risques. C’est ce qui fait grandir une équipe et amener les projets au prochain niveau. Et bien sûr, la clé est d’être bien entourée ! Et c’est encore mieux si les gens qui font partie de l’équipe ont une expertise encore plus poussée que la nôtre. Déléguons à ces experts qui amèneront différents points de vue et feront avancer les projets de façon certainement plus efficace.”</p><p>Pour instaurer ce sentiment de confiance au sein de l’équipe, Zakia nous dit qu’il faut “être à l’écoute, empathique et surtout, être soi-même. Il ne doit pas y avoir de contradiction entre ce qu’on dit et ce qu’on fait”.</p><p><picture><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/8508/interview-cite-fr-04.400x0.webp" media="(max-width: 599px)"><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/8508/interview-cite-fr-04.760x0.webp" media="(max-width: 999px)"><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/8508/interview-cite-fr-04.1039x0.webp" media="(min-width: 1000px)"><img src="/site/assets/files/8508/interview-cite-fr-04.png" style="width: 100%; border: none;" alt=" " title=" "></source></source></source></picture></p><p>L’empathie et l’intégrité sont des valeurs reviennent souvent. “L’empathie, l’intégrité et la capacité d’écoute sont, à mon avis, les qualités essentielles d’un bon leader. Et je suis heureuse de dire que j’observe ces qualités dans l’équipe de direction de Spiria,” nous dit Julia.</p><p>Pour Laura, un bon leadership passe par l’écoute, l’expérience et le fait d’être un bon orateur. Pour Vanessa, cela passe aussi par la capacité d’écoute, et aussi par celle d’être inspirant et motivant. “Un bon leader est quelqu’un qui montre l’exemple. Il inspire ceux qui l’entourent, les met au défi et, surtout, les écoute. Les leaders forts sont transparents et reconnaissent leurs erreurs. Ils doivent être les plus fervents supporteurs de leur équipe et, lorsque les temps sont durs, ils doivent prendre le dessus et protéger l’équipe.”</p><p>“Selon moi, un bon leader doit avoir une vision claire des objectifs à atteindre, il doit savoir bien communiquer cette vision tout en étant capable d’inclure les idées de son équipe dans son plan de match. Ça paraît simple à dire, mais ce n’est pas si évident à appliquer. Ça prend avant tout une bonne confiance en soi pour fixer des objectifs clairs et réalistes,” nous explique Isabelle. “Aussi, une bonne dose d’humilité est nécessaire pour être en mesure d’ajuster son plan de match en fonction des idées de ses collaborateurs.”</p><p>Robert K. Greenleaf avait introduit le concept “leadership serviteur” (servant leadership) au début des années 1970. L’ayant découvert, Andreea en est une enthousiaste avocate : “Quelqu’un m’a récemment fait découvrir le concept de leadership serviteur et depuis, je ne peux plus m’en passer ! Je pense que ce concept incarne exactement ce qu’est un bon leader : nourricier, présent, au service de son équipe, et surtout, qui comprend que sa personne n’est pas le centre de la Terre. Un projet n’ira pas loin avec seulement un manager et personne pour faire le travail, tout comme une entreprise n’est qu’un nom sans ses employés !”</p><p><picture><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/8508/interview-cite-fr-07.400x0.webp" media="(max-width: 599px)"><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/8508/interview-cite-fr-07.760x0.webp" media="(max-width: 999px)"><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/8508/interview-cite-fr-07.1039x0.webp" media="(min-width: 1000px)"><img src="/site/assets/files/8508/interview-cite-fr-07.png" style="width: 100%; border: none;" alt=" " title=" "></source></source></source></picture></p><p>Enfin, Erika nous partage un point de vue dans la même lignée : “Un bon leader permet à ses collaborateurs de prendre des risques, de prendre des décisions éclairées et de développer leurs compétences respectives. Il fait confiance à son équipe et la soutient dans ses succès comme dans ses échecs. Ils adoptent une approche du leadership centrée sur l’humain.”</p><p><b>Avez-vous des souhaits ou des prédictions pour l’avenir de l’industrie technologique ? </b></p><p>Notre panel est unanime à bien sûr vouloir à l’avenir plus de femmes et d’inclusivité dans notre industrie, et plus particulièrement dans les rôles de leadership. Erika ajoute aussi que nous devrions être plus concernés par l’éthique. “Ce n’est pas parce qu’on peut le faire qu’on doit le faire, et je crois que nous devons être plus attentifs à l’impact de la technologie à mesure qu’elle s’intègre dans notre vie quotidienne”.</p><p><b>Avez-vous un ou plusieurs conseils à donner à la prochaine génération ?</b></p><p>Andreea : “Laissez à la porte votre honte, votre syndrome de l’imposteur et votre tendance à vouloir plaire à tout le monde !</p><p>Laura : “Restez-vous même et fidèle à vos convictions.”</p><p>Isabelle : “Rêvez, travaillez, persévérez et soyez généreux ! L’effort n’est pas une valeur très à la mode, mais pour être fier de soi, il faut s’accomplir et pour y arriver, il faut travailler fort et surtout persévérer !”</p><p>Julia : “En ces temps de folie où nous vivons, ne sous-estimez pas le pouvoir de la connaissance de notre passé. Tout comme au travail, nous apprenons de l’expérience, la nôtre et celle des autres. Demandez de l’aide, nous ne savons pas tout. Nous sommes beaucoup plus forts, et moins stressés lorsque nous travaillons ensemble. Alors, tendez la main dès que vous en ressentez le besoin.”</p><p><picture><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/8508/interview-cite-fr-05.400x0.webp" media="(max-width: 599px)"><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/8508/interview-cite-fr-05.760x0.webp" media="(max-width: 999px)"><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/8508/interview-cite-fr-05.1039x0.webp" media="(min-width: 1000px)"><img src="/site/assets/files/8508/interview-cite-fr-05.png" style="width: 100%; border: none;" alt=" " title=" "></source></source></source></picture></p><p>Vanessa : “Ne laissez personne atténuer votre lumière, même pas vous-même. Vous avez tant à offrir au monde, laissez-vous briller. En faisant cela, vous inspirez les autres à faire de même. Et ne tombez pas dans le piège de la société qui consiste à opposer les femmes les unes aux autres, nous sommes plus fortes ensemble.”</p><p>Zakia : “Osez ! Sortez de votre zone de confort et des sentiers battus, tracez votre propre chemin !”</p><p><b>Pout terminer, qu’est-ce qui vous inspire ?</b></p><p>Andreea : “La gentillesse et la bravoure des gens bien. Toute la beauté que notre planète a à offrir. Et l’amour innocent et inconditionnel que les chiens portent à leurs humains.”</p><p><picture><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/8508/interview-cite-fr-06.400x0.webp" media="(max-width: 599px)"><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/8508/interview-cite-fr-06.760x0.webp" media="(max-width: 999px)"><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/8508/interview-cite-fr-06.1039x0.webp" media="(min-width: 1000px)"><img src="/site/assets/files/8508/interview-cite-fr-06.png" style="width: 100%; border: none;" alt=" " title=" "></source></source></source></picture></p><p>Isabelle : “Ce qui m’inspire, ce sont les gens qui ont des idées simples et inusitées qui permettent d’améliorer le sort d’une communauté ou de la société dans son ensemble. Je suis très inspirée par ceux qui arrivent à mettre en œuvre un projet auquel, au départ, personne ne croyait. Vous savez, ces histoires de gens qui ont persévéré pour réaliser un projet fou. Toutes les histoires de passion, de courage et de persévérance m’inspirent et j’essaie d’inclure ces valeurs dans mon parcours.”</p><p>Julia : “Des gens qui travaillent ensemble, s’entraident et s’amusent en même temps. Travailler fort, s’amuser fort.”</p><p>Laura : “De voir des femmes se battre pour casser les stéréotypes. De voir la parole se libérer autour des concepts et de l’approche féministe — et pour une fois, c’est là que je trouve que les réseaux sociaux ont un pouvoir d’influence positive immense. Et de voir que cela bouge. Doucement certes, mais ça bouge quand même.”</p><p>Vanessa : “Je suis très inspirée par les femmes immigrées de ma famille et celles que j’ai croisées au cours de ma vie. Si je suis dans ce pays aujourd’hui, c’est grâce au sacrifice et au travail acharné de ma grand-mère, Carmen Estrada, et je pense souvent à elle quand les temps sont durs. Elle s’est battue pour travailler dans une banque à un très jeune âge, elle a soutenu financièrement sa famille lorsque son père a été tué pour avoir parlé contre la dictature en Espagne et tout ce qu’elle a fait était pour sa famille. Pour moi, elle était ma douce grand-mère, mais en grandissant, j’ai compris la force exceptionnelle de cette femme. Sur une note plus légère, je suis inspirée par la gentillesse des étrangers. Quand il n’y a apparemment rien à gagner pour eux, une vraie bonne action.”</p><p>Zakia : “Les défis. Avoir le sentiment de pouvoir faire une différence dans la qualité de vie et la progression de carrière des gens. Et surtout, rendre leur vie professionnelle plus agréable et motivante.”</p>

Développement sur mesure
5 min de lecture
Docker, un exceptionnel environnement pour l’apprentissage !
<p>Les projets qui m’ont interpellé en premier sur Docker Hub furent les bases de données, PostgreSQL, MySQL, MongoDB, etc. Et les outils de DevOps : Jenkins, SonarQube, Maven… dont j’avais si souvent entendu parler. Puis, les langages de programmation : GCC, Golang, Rust, Julia. Les distros Linux, les frameworks web, les outils d’analytique… et j’en passe. La liste des technologies dockerisées est très longue.<br> <br>Chaque projet via Docker Hub suit le même schéma : plusieurs versions, des commandes de base, un lien vers le site web du projet source, une configuration pour permettre à l’utilisateur de démarrer et des avertissements le cas échéant.<br> <br>Les projets ont un point de configuration unique et un emplacement de données persistant unique sur le disque hôte, généralement configurable comme un volume externe au conteneur. Cela résout certains problèmes qui affectent les systèmes traditionnels, tels que les paramètres de configuration répartis sur plusieurs emplacements (le registre, les variables d’environnement, les fichiers ini, xml, json…) ainsi que les paramètres liés à la base de données. C’est une considérable amélioration. Cela allège le fardeau de l’apprentissage de la configuration et facilite la courbe d’adoption.<br> <br>La comparaison de deux configurations ou versions du même framework sur le même hôte était auparavant presque impossible. Maintenant, c’est possible. Un dockerfile/docker-compose par configuration, quelques numéros de port et un changement d’emplacement de volume, c’est tout ce dont vous avez besoin !<br> <br>Vous comprenez ainsi rapidement les multiples avantages de Docker. <br> <br>Le bénéfice de cet écosystème normalisé est que tout le monde peut apprendre rapidement un nouvel outil. Cela ne fera pas de vous un expert, mais avec les tutoriels et les cours disponibles en ligne, vous deviendrez vite compétent. Cela accélère l’acquisition de compétences technologiques.<br> <br>Docker privilégie manifestement les projets open source, car ils sont très nettement plus nombreux que les logiciels propriétaires sur Docker Hub. Je soupçonne les fournisseurs de logiciels de l’avoir déjà remarqué, étant donné le nombre d’images de logiciels propriétaires qui commencent à apparaître sur le hub. Cela va mettre la pression sur les fournisseurs de services infonuagiques (“cloud computing”) pour qu’ils intègrent les conteneurs Docker dans leur offre de services. Bien sûr, certains d’entre eux offrent déjà une certaine forme de support, mais celui-ci est-il aussi facile à utiliser que Docker lui-même ?<br> <br>Docker peut paraître comme peu adapté à la production, principalement pour des raisons de sécurité. L’équipe de développement de Docker ferait bien de répondre à ces préoccupations et de simplifier les configurations liées à la sécurité. <br> <br>Les qualités didactiques de Docker en font la plateforme idéale pour livrer avec succès une technologie — en particulier dans le domaine open source — au public.</p>

Culture
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inSpiria: un maximum de fun sans avoir à quitter son pyjama
<p>Les deux premières éditions d’inSpiria, organisées à l’occasion de nos 10<sup>e</sup> et 15<sup>e</sup> anniversaires, étaient en fait principalement des événements sociaux. À mesure que nous nous développions pour englober plusieurs bureaux et projets, il devenait de plus en plus essentiel de se réunir pour rencontrer des collègues éloignés, pour la première fois pour certains d’entre eux. Bien que la deuxième édition ait comporté plus d’activités d’apprentissage que la première, elle était demeurée avant tout une rencontre sociale.</p><p>Puis, la COVID19 est arrivée.</p><p>Du jour au lendemain, tous les Spiriens ont commencé à travailler de leur domicile. Assez rapidement, nous avons décidé de nous ouvrir pleinement aux politiques de travail hybride. Chaque fois que nos gouvernements locaux l’ont permis, nous avons rouvert nos bureaux, mais n’avons pas imposé de présence physique. Vous pouviez travailler en pyjama tous les jours (de préférence à la maison !) si tel était votre souhait. Du fait de cette politique, nous avons commencé à recruter dans tout le Canada, ce qui en retour a consolidé nos politiques de travail hybride.</p><p>Ce qui nous ramène à <i>inSpiria</i>. À l’origine, cet événement n’avait lieu qu’une fois tous les cinq ans, mais nous avions envisagé de le rendre annuel. Au milieu de 2020, alors que presque tout le monde travaillait à distance, il est devenu clair que nous devions faire quelque chose. Nous nous sommes donc adaptés et avons mis au point un format de conférence virtuelle utilisé en 2021 et 2022.</p><p>Ces quatre jours ont été très chargés. Nous avons notre propre version de l’assemblée générale annuelle avec tous les employés, que nous appelons le <i>Broc'n Roll</i> (parce que… nous avons nos raisons…), des intervenants externes sur des sujets très variés, mais là où <i>inSpiria</i> brille vraiment, c’est que les Spiriens y prennent la parole, accueillent, présentent, organisent, et tout le reste !</p><p>Les communautés de pratique se réunissent pour s’aligner et travailler sur leurs différentes spécialités, les équipes de projet présentent leurs impressionnants travaux lors de nos foires aux connaissances, tout le monde débat de sujets aléatoires lors des sessions de la “non-conférence” très appréciée de tous… Le programme de l’événement a quelque chose pour tout le monde.</p><p>Avons-nous complètement fait évolué <i>inSpiria</i> d’un événement social à un purement d’apprentissage ? Pas du tout ! Chez Spiria, nous croyons vraiment qu’il faut s’amuser et nous avons eu sérieusement du plaisir. Nous ne sommes pas du genre à nous prendre trop au sérieux. Bien que les événements axés sur l’apprentissage soient également sociaux, <i>inSpiria</i> inclut également des événements exclusivement sociaux, compte tenu bien sûr des limitations imposées par la participation en ligne.</p><p>L’année prochaine, nous fêterons notre 20<sup>e</sup> anniversaire, ce qui coïncidera avec le 5<sup>e</sup> anniversaire de notre dernier <i>inSpiria</i> en personne. Notre projet, si les règles de la santé publique le permettent, est d’organiser un événement entièrement hybride. Les Spiriens qui souhaitent se réunir physiquement seront les bienvenus, dans un lieu qui n’a pas encore été dévoilé, et nous nous assurerons de diffuser en direct tous les événements clés pour tous nos collègues éloignés qui préfèrent porter des pyjamas.</p><p>Ce type d’événement n’est pas sans coût, et une version hybride sera encore plus onéreuse. Cependant, nous croyons qu’il y a une façon positive de voir les choses : <i>inSpiria</i> n’est pas une dépense, c’est un investissement ! Nous nous efforçons en effet de constamment améliorer la CX (l’expérience-client) que nous offrons, et nos scores NPS justifient ces efforts. Nous pensons qu’une CX forte nécessite une EX (expérience-employé) tout aussi forte, et <i>inSpiria</i> en est un élément parmi d’autres.</p><p>Enfin, quel serait l’intérêt de tout ça si on ne s’y amusait pas ?</p>

Stratégie
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Intégrer la sécurité dans le cycle de développement logiciel, sans pour autant ralentir le projet
<p><b>Spiria : La sécurité est souvent mise en œuvre après coup, en fin de cycle de <a href="https://www.spiria.com/fr/services/developpement-axe-performance/developpement-logiciel-sur-mesure/"><b>développement du logiciel</b></a>. Que pensez-vous de cette situation ?</b></p><p><b>Garett Spencley-Sales</b> : La sécurité mérite une attention prioritaire. Elle doit être traitée en amont, alors que notre secteur a tendance à considérer la sécurité comme un problème technique à traiter. On part également du principe que “s’il y a un problème de sécurité, c’est un bogue parce que les développeurs n’ont pas codé correctement”. C’est une façon désastreuse d’envisager la sécurité. Vous vous exposez à toutes sortes de problèmes. Pour aborder la sécurité de manière adéquate, vous devez en amont effectuer une analyse des risques et identifier vos actifs les plus précieux. Qu’il s’agisse de données et d’informations sur les clients, de systèmes de l’entreprise — tout ce que vous protégez, ou tout ce qui pourrait constituer une responsabilité en cas de piratage — vous devez identifier ces éléments avant même de commencer le développement.</p><p>La modélisation des risques doit également être terminée avant de commencer, de sorte que si le développement dérape, vous pourrez dire : “Bon, voici comment nous avons anticipé ces lignes de faille ; ces actifs à haut risque pourraient être attaqués et potentiellement compromis, mais voici les fonctionnalités que nous avons incluses afin de les protéger sur le plan technique”.</p><p>Et puis, bien sûr, les organisations doivent être conscientes que le risque technologique n’est qu’un des risques qu’elles encourent. Au fil des décennies, nous avons assisté à de nombreuses attaques qui s’appuyaient sur des vulnérabilités sociales plutôt que techniques. Aujourd’hui encore, les campagnes par hameçonnage, qui sont des attaques sociales et non des attaques techniques, sont l’un des moyens les plus courants de compromettre un système.</p><p><picture><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/8222/think-cite-fr.400x0.webp" media="(max-width: 599px)"><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/8222/think-cite-fr.760x0.webp" media="(max-width: 999px)"><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/8222/think-cite-fr.1039x0.webp" media="(min-width: 1000px)"><img src="/site/assets/files/8222/think-cite-fr.png" style="width: 100%; border: 0;" alt=" " title=" "></source></source></source></picture></p><p><b>Il est clair que le souci de la sécurité commence bien avant l’écriture de la moindre ligne de code. Les considérations vont du choix des outils et des frameworks à la définition des exigences, non ?</b></p><p><b>Garett</b> : Bien sûr. Vous devez considérer la sécurité comme une fonctionnalité essentielle. Vous ne pouvez pas simplement supposer que le système sera intrinsèquement sûr. Ce que signifie être sûr varie d’un projet à l’autre. Cela dépend des risques et de ce qui doit être protégé. Que signifie la sécurité pour votre système et pour vos données ? Il n’y a pas de recette toute faite, car chaque projet a des exigences différentes. Lorsque vous comprenez quelles sont vos priorités, vous pouvez traiter la sécurité comme une fonctionnalité et vous assurer qu’elle est prise en compte dès le départ. Ensuite, les outils, les processus et les systèmes que vous utiliserez seront les bons pour résoudre ces problèmes particuliers.</p><p><b>Intégrer la sécurité dans le cycle de développement logiciel sans ralentir le projet est une tâche chronophage qui a son propre coût. N’avez-vous pas besoin de renforts pour respecter les délais ? Cela ne représente-t-il pas un investissement plus important ? </b></p><p><b>Garett</b> : Une bonne sécurité a inévitablement un coût. Développer correctement des fonctionnalités et des logiciels coûte de l’argent. Mais si nous traitons la sécurité comme une réflexion après coup et les problèmes comme des bogues, les coûts seront encore plus élevés.</p><p>En matière de sécurité, les bogues sont particulièrement dangereux, car ils représentent une énorme responsabilité pour les entreprises, qui peuvent être confrontées à des amendes réglementaires, à des poursuites pour atteinte à la vie privée si le statut des utilisateurs est compromis, ou à une perte de marché en raison d’une baisse du niveau de confiance dans leur service. La sécurité a de nombreuses implications financières pour une entreprise.</p><p>Pour éviter que les projets ne se grippent, la meilleure solution consiste à traiter la sécurité comme une fonctionnalité dès le départ. De cette façon, vous vous assurez que ces types de bogues sont détectés à un stade précoce, lorsqu’ils peuvent être traités à moindre coût, rapidement et de manière efficace, au lieu de développer un système non sécurisé parce que personne n’a estimé que la sécurité était un prérequis. Vous ne voulez pas avoir à dire après coup : “Oh non, nous devons faire quelque chose pour résoudre notre problème de sécurité, mais nous ne pouvons pas le faire parce que le système n’a pas été conçu pour réaliser ce dont nous avons besoin”.</p><p>La réponse est donc malheureusement oui, vous devez investir un peu plus au départ. Mais la raison économique pour laquelle vous devez faire cet investissement est que cela vous épargnera potentiellement un montant considérable de responsabilité. Et si vous voulez faire une analyse coûts-avantages, faites cette évaluation des risques dès le départ. Identifiez ce qui a le plus de valeur et ce que pourraient être vos responsabilités, car si vous ne le faites pas, vous prenez un risque énorme sans même savoir que vous êtes en danger. C’est ce que nous constatons actuellement avec toutes ces attaques de rançongiciels, ces intrusions, etc.</p><p><b>Si vous ne vous occupez pas continuellement de l’aspect sécurité, vous accumulez une sorte de dette technique, n’est-ce pas ? Peut-on parler de “dette de sécurité” et des problèmes qu’une telle dette engendre ?</b></p><p><b>Garett</b> : On peut considérer cela comme un type de dette technique. Mais le hasard entre malheureusement en jeu. Par pure chance, certaines entreprises ne se retrouvent jamais visées. Elles ne souffrent pas de ces responsabilités et ne paient pas le coût de la dette technique. Mais si vous êtes victime d’une intrusion, s’il existe une vulnérabilité au niveau technique et que vous ne la corrigez qu’après coup, d’autres failles de sécurité dans votre système seront également mises en évidence. Il ne serait pas inapproprié de considérer cela comme une forme de dette qui finit par arriver à échéance.</p><p><b>Afin de minimiser cette dette, diriez-vous qu’il est préférable d’avoir plusieurs ralentissements mineurs pendant le développement qu’un seul ralentissement majeur à la toute fin ?</b></p><p><b>Garett</b> : Eh bien, le sujet des ralentissements est intéressant, car je pense qu’il y a une attente implicite que le système soit sécurisé. Nous nous attendons à la sécurité parce que nous reconnaissons que nous avons affaire à un risque. Qu’il s’agisse d’une entreprise de produits ou d’un client qui passe un contrat avec une agence telle que Spiria, nul n’a l’intention d’acheter un logiciel non sécurisé. Je dirais que la planification de la sécurité n’est pas un ralentissement.</p><p><picture><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/8222/security-cite-fr.400x0.webp" media="(max-width: 599px)"><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/8222/security-cite-fr.760x0.webp" media="(max-width: 999px)"><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/8222/security-cite-fr.1039x0.webp" media="(min-width: 1000px)"><img src="/site/assets/files/8222/security-cite-fr.png" style="width: 100%; border: 0;" alt=" " title=" "></source></source></source></picture></p><p>La sécurité est une fonctionnalité, qu’elle soit traitée comme telle ou non. La chose intelligente à faire est de la traiter comme telle, et de l’intégrer dans le coût de développement des fonctionnalités du logiciel. Personne n’a besoin d’un système non sécurisé qui coûtera à l’entreprise en termes de responsabilité, ou aux clients, ce qui se répercute également sur l’entreprise.</p><p><b>Tout cela est bien beau, mais dans la pratique, comment cela fonctionne-t-il ? Vous êtes un développeur senior avec beaucoup d’expérience, vous avez connu de nombreux projets et équipes. Les choses se passent-elles toujours de cette façon ? La sécurité est-elle réellement intégrée dans le processus de développement ?</b></p><p><b>Garett</b> : Pour être honnête, d’après mes observations et mon expérience, la sécurité est trop souvent ignorée. Elle n’entre tout simplement pas dans les discussions. Les entreprises se pressent pour mettre sur le marché des fonctionnalités brillantes qui devraient leur rapporter beaucoup d’argent, alors que la sécurité n’est jamais mentionnée. Ou si elle l’est, elle a tendance à être soulevée par des développeurs qui comprennent que “Hé, vous avez des risques ici. Cette base de données contient une quantité incroyable de données et d’informations sur les clients, mais il y a en fait très peu de contrôles d’accès et de mesures en place pour les protéger. “La réponse typique est “C’est un très bon point” et “Nous vous assurons que nous le prenons au sérieux”, mais ce n’est pas une priorité du moment. C’est quelque chose qu’ils veulent faire un jour, mais ce jour n’arrive jamais.</p><p>Ce n’est pas une surprise pour moi, car nous, les développeurs et ingénieurs, soulevons ces préoccupations depuis que je suis dans le secteur, et maintenant j’en suis à “je vous l’avais dit”. Nous avions prédit qu’il y aurait davantage d’attaques à grande échelle, de fuites de données et de brèches, comme les attaques par rançongiciels qui font l’actualité.</p><p>Pardonnez mon franc-parler, mais je ne pense pas que les choses s’amélioreront vraiment tant que les chefs d’entreprise ne seront pas imputables, voire envoyés en prison. Il n’y a tout simplement pas de conséquences. C’est une question d’évaluation des risques. Les managers, les chefs d’entreprise et les cadres qui ne sont pas particulièrement férus de technologie pensent qu’il faut une sorte de génie comme on n’en voit que dans les films pour compromettre un système. Ils pensent : “Cela ne peut pas nous arriver”. Mais toute personne qui ne prend pas cela au sérieux met le système en danger. Tout système peut être violé si quelqu’un est déterminé à y pénétrer. Si vous omettez l’évaluation des risques, vous ne savez pas ce qui est vulnérable et ce que vous devez protéger, et tout est exposé.</p><p><b>Nous constatons donc que l’avantage d’une mise sur le marché rapide pour offrir aux utilisateurs de nouvelles fonctionnalités l’emporte sur le risque de sanctions liées à des intrusions dans les bases de données, par exemple…</b></p><p><b>Garett</b> : C’est loin des yeux, loin du cœur. Je pense qu’elle n’est même pas prise en compte dès le début, alors que c’est justement là qu’elle devrait être mise en avant. La sécurité devrait être incluse comme une fonctionnalité. Les clients partent du principe qu’ils achètent un système sécurisé, mais la sécurité n’est jamais mentionnée pendant la phase de découverte ou de planification. On ne nous donne jamais de documents qui décrivent l’évaluation des risques et la modélisation des menaces, et on ne nous demande jamais de faire cette modélisation. Je n’ai jamais vu de rapport disant : “Voici la modélisation des menaces, l’évaluation des risques, nos priorités, donc voici ce que nous devons mettre en place.” Les agences de conseil en sécurité sont engagées pour faire cela dans certains cas, et je l’ai fait une fois lorsque j’étais sur un projet pour une grande banque américaine qui avait ses propres systèmes en place.</p><p>De plus, j’ai récemment écouté la conférence de quelqu’un qui est engagé par des banques pour faire des évaluations de la sécurité physique. Elles l’engagent pour qu’il essaie délibérément de voler la banque, afin de voir ce que la banque ferait en cas d’attaque. Il a constaté que même la sécurité physique des banques est beaucoup plus faible que ce à quoi on pourrait s’attendre. Il affirme que si elles ne peuvent pas assurer correctement la sécurité physique, elles ne peuvent pas non plus assurer la sécurité numérique. Si la prise en compte de la sécurité n’est pas jugée importante, c’est la seule imputabilité qui devient une incitation.</p><p>On suppose que les développeurs écriront un code sécurisé, mais les politiques de contrôle de l’accès aux serveurs de bases de données n’ont pas grand-chose à voir avec le code. Il s’agit là d’un vecteur d’attaque potentiel ; il y a ensuite les vecteurs d’attaque sociaux, les vecteurs d’attaque de l’infrastructure… il existe de nombreuses façons de compromettre les systèmes. Cela varie selon les projets et les systèmes. Vous ne pouvez pas procéder à la planification en vous basant uniquement sur des hypothèses, car vous n’y arriverez pas, vous ne saurez pas quels sont les risques.</p><p><picture><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/8222/broken-cite-fr.400x0.webp" media="(max-width: 599px)"><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/8222/broken-cite-fr.760x0.webp" media="(max-width: 999px)"><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/8222/broken-cite-fr.1039x0.webp" media="(min-width: 1000px)"><img src="/site/assets/files/8222/broken-cite-fr.png" style="width: 100%; border: 0;" alt=" " title=" "></source></source></source></picture></p><p><b>Avez-vous des recommandations spécifiques ?</b></p><p><b>Garett</b> : Cela dépend du projet et du système. Je vais avoir l’air d’un disque rayé, mais la première recommandation est de procéder à la modélisation des menaces et à l’évaluation des risques, car sans cela, vous ne savez pas quelles sont vos exigences en matière de maintenance.</p><p>Certaines organisations ont procédé à une évaluation des risques dès le départ pour finalement décider que les systèmes existants ne représentaient pas un grand risque. Le pire des scénarios n’est pas si terrible si quelqu’un les attaque. Ces anciens systèmes peuvent être laissés en l’état, car ils ne risquent pas d’être sérieusement affectés, alors qu’il y a peut-être d’autres systèmes au sein de l’entreprise et du réseau qui sont beaucoup plus prioritaires et qui méritent toute l’attention.</p><p>L’évaluation des risques est également une mesure d’économie, car les entreprises peuvent l’utiliser pour définir leurs responsabilités et hiérarchiser ensuite leurs efforts de maintenance en conséquence.</p><p><b>Pour revenir à la question, qui était de savoir comment intégrer la sécurité dans le cycle de développement des logiciels sans ralentir le projet, est-ce un cercle vicieux ? Si cela demande plus de temps, de personnel et de maintenance, est-ce que nous tournons en rond ? Ou la solution est-elle de le faire en amont afin de pouvoir planifier le nombre adéquat de personnes et un calendrier réaliste, pour que tout se passe bien ?</b></p><p><b>Garett</b> : Si l’on s’attend à ce que ce logiciel soit sécurisé, la question devient “Comment écrire un logiciel pleinement fonctionnel sans ralentir le cycle de développement ?” Et c’est le problème fondamental auquel tout chef de projet est confronté, qu’il s’agisse de sécurité ou d’autre chose. Comment planifier le développement d’un logiciel qui fonctionne correctement, et comment le développer selon un calendrier serré sans introduire de retards ? Vous y parvenez en planifiant la sécurité dès le départ. Si vous la traitez comme n’importe quelle autre fonctionnalité, si vous identifiez les exigences de sécurité importantes, vous pouvez alors planifier leur développement au lieu de revenir en arrière pour réparer un système non sécurisé.</p><p>Il est beaucoup plus efficace et rentable de faire ce petit travail en amont et de l’intégrer dans le cadre de la planification et du processus. Si vous le remettez à plus tard, vous ne faites que prendre vos désirs pour des réalités, en espérant que la sécurisation de votre système ne sera pas trop difficile, alors que vous n’avez même pas encore identifié ce que la sécurité signifie pour votre projet et votre système.</p><p><picture><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/8222/develop-cite-fr.400x0.webp" media="(max-width: 599px)"><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/8222/develop-cite-fr.760x0.webp" media="(max-width: 999px)"><source type="image/webp" srcset="https://www.spiria.com/site/assets/files/8222/develop-cite-fr.1039x0.webp" media="(min-width: 1000px)"><img src="/site/assets/files/8222/develop-cite-fr.png" style="width: 100%; border: 0;" alt=" " title=" "></source></source></source></picture></p><p><b>Merci beaucoup pour votre temps, Garett. Vos commentaires étaient sans détours et instructifs. Avez-vous quelque chose à ajouter ?</b></p><p><b>Garett</b> : Je résumerai les principales recommandations et les points à retenir. Faites une évaluation des risques en amont pour identifier vos actifs de grande valeur et vos responsabilités potentielles, considérez la sécurité comme une fonctionnalité et ajoutez-la dans la planification du projet. Cela ne sera pas nécessairement très coûteux. En fait, il est probablement beaucoup moins cher de faire cela en premier. Développez en pensant à la sécurité dès le départ, plutôt que d’essayer de sécuriser un système non sécurisé après coup.</p><p>Les organisations devraient commencer à considérer les problèmes de sécurité comme une question de responsabilité potentielle. De deux choses l’une : soit les primes d’assurance élevées feront partie des coûts d’exploitation normaux, soit les entreprises prendront enfin des mesures pour assurer la sécurité en la traitant comme une priorité dès le départ.</p>

Coin des développeurs
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Qt : des widgets dans l’en-tête des vues de listes
<p>Une recherche rapide permettra de trouver quelques solutions, mais elles ont toutes des limitations. Par exemple, la solution décrite dans <a href="https://stackoverflow.com/questions/37542803/how-to-implement-checkbox-in-header-of-qtreeview">cette question de Stack Overflow</a> ne prend en charge que les cases à cocher, et n’en supporte qu’une seule par table. Une autre <a href="https://www.qt.io/blog/2012/09/28/qt-support-weekly-27-widgets-on-a-header">solution proposée</a> ne prend également en charge que les cases à cocher, mais constitue une bonne base de départ pour notre solution.</p><p>En nous inspirant de cette deuxième source, nous voulons améliorer la solution pour atteindre ces objectifs :</p><ul> <li>Supporter tout type de widget.</li> <li>Supporter plusieurs colonnes, chacune ayant son propre widget.</li> <li>Être simple à utiliser.</li></ul><h2>La solution</h2><p>L’astuce consiste à avoir une vue d’en-tête personnalisée (<code>QHeaderView</code>) qui peut être définie sur une table (<code>QTableWidget</code>) ou une liste (<code>QListWidget</code>). La vue d’en-tête personnalisée prend en charge les widgets qui sont placés en haut de chaque colonne. Elle gère également l’emplacement et les changements de taille des widgets pour qu’ils s’intègrent à l’en-tête.</p><p>Étant donné que les widgets sont dessinés par-dessus l’en-tête, il est recommandé de <b>ne pas</b> définir de titre pour ces colonnes et d’utiliser plutôt un widget doté d’une étiquette. Puisque nous supportons tous les widgets, vous pouvez créer un conteneur pour placer une étiquette supplémentaire si le widget que vous souhaitez utiliser n’a pas d’étiquette.</p><p>L’astuce consistant à placer le widget par-dessus fonctionne parce que Qt peint les widgets parents avant leurs enfants. Comme les widgets supplémentaires sont des enfants de la vue d’en-tête, ils sont peints après l’en-tête et apparaissent donc au-dessus de celle-ci.</p><p>L’API permettant d’utiliser l’en-tête personnalisé est très simple. Il suffit de créer une instance de <code>QHeaderViewWithWidgets</code>, ajouter les widgets à la colonne (appelée section dans Qt), et définir la vue d’en-tête sur votre table. En bref, cela ressemble à ceci :</p><pre><code> // Creation du widget pour l'en-tete. auto col1_check = new QCheckBox("My checkbox"); // Creation de l'en-tete avec le widget pour la colonne 1. auto header = new QHeaderViewWithWidgets(Qt::Orientation::Horizontal); header->addSectionWidget(1, col1_check); // Creation de la table et utilisation de l'en-tete. auto list = new QTableWidget; list->setHorizontalHeader(header);</code></pre><h2>Le code</h2><p>Le code C++ nécessaire pour placer des widgets dans l'en-tête d'une table est disponible dans <a href="https://github.com/pierrebai/QtAdditions">ce dépôt public sur GitHub</a>.</p><p>Un exemple d'application utilisant la vue d'en-tête personnalisée avec des sous-widgets est fourni dans ce même projet, dans le dossier <code>examples\ExampleListHeaderWidget</code>.</p>

Culture
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Employés à distance : entretenir la culture d’entreprise et l’appartenance
<p>Aussi, nous sommes aujourd’hui loin de la sortie du bois avec l’augmentation soudaine du variant delta qui remet en cause tous les plans d’assouplissement des mesures sanitaires. Les entreprises sont ainsi poussées à reporter la réouverture de leurs bureaux, laquelle était souvent prévue pour ce mois de septembre, au début de l’année prochaine. Apple a ainsi annoncé il y a quelques jours à ses employés du monde entier qu’ils ne seraient pas tenus de retourner dans leurs bureaux respectifs avant janvier prochain, voire plus tard. La même décision de reporter en 2022 le retour au bureau a été prise par d’autres grands acteurs des technologies, par exemple Amazon et Google.</p><p>Et rien n’interdit de penser que les entreprises soient obligées de reporter à nouveau, même si tout le monde espère que nous atteindrons enfin le bout du tunnel. De fait, lors de son instauration, le passage massif au télétravail était vu par les chefs d’entreprise comme une mesure d’urgence temporaire. Mais maintenant, alors que l’on est presque au dix-huitième mois de cette expérience, ce remède temporaire s’est transformé en nouvelle normalité. Si l’on n’a pas de garantie sur le moment où le retour au bureau pourra se faire dans des conditions normales, il paraît certain que la vie de bureau post-pandémie ne ressemblera à l’ancienne et les entreprises essaient d’imaginer à quoi cela ressemblera pour elles, quelle sera la nouvelle norme après cette transition, beaucoup avançant des solutions de “travail hybride”.</p><h2>Le télétravail, durablement inscrit dans l’avenir</h2><p>Dans un contexte où l’acquisition et la rétention de talents deviennent de plus en plus difficiles, notablement dans le secteur des technologies, il convient d’écouter ce que les employés veulent pour leur avenir. De nombreuses études récentes démontrent que tous les employés ne souhaitent pas la même chose. Selon une étude de Zenefits (1), 36 % des employés souhaitent être présents au bureau tous les jours, tandis que 43 % veulent venir “occasionnellement” ou “selon les besoins”. Par contre, 23 % préfèrent travailler à distance 100 % du temps. Aussi, selon des rapports récents, certains employés pourraient choisir de démissionner s’ils étaient contraints de revenir au bureau. En résumé, il n’y a pas de solution unique et monolithique qui soit viable pour l’entreprise post-pandémie. Il faudra assurément faire preuve de souplesse et flexibilité. Ce dont ont déjà fait preuve les entreprises en réussissant à gérer un séisme majeur dans l’organisation du travail.</p><p>Le fait incontournable, c’est que le travail à distance est fait pour rester durablement dans les entreprises de services, même chez celles qui étaient auparavant très réticentes à l’idée. Travailler en dehors des murs de l’entreprise a en effet beaucoup d’avantages. Pour les employés, cela élimine des frais de déplacement, libère du temps libre et permet un meilleur équilibre entre vie privée et professionnelle. Pour les entreprises, le télétravail réduit les coûts, notamment ceux liés à l’immobilier. Cela peut par exemple être un sérieux avantage pour les jeunes entreprises qui n’a pas à dépenser du capital dans le maintien d’un environnement de bureau traditionnel. Aussi, ce mode de travail est un atout notable dans l’acquisition de nouveaux talents. Il permet aux entreprises d’embaucher dans un vivier de candidats bien plus large, y compris des travailleurs handicapés ou géographiquement éloignés. Si l’on suit les chiffres de Zenefits, les entreprises flexibles qui sont soucieuses de la qualité de vie des employés et de leur rétention, vont se retrouver avec une force de travail divisée en trois groupes, ceux qui viendront au bureau comme avant la pandémie, ceux qui viendront à l’occasion et ceux qui resteront à la maison. Cette nouvelle organisation soulève certains défis et le maintien de la culture d’entreprise n’est pas le moindre.</p><h2>La culture organisationnelle, la colle qui tient tout ensemble</h2><p>Si tout le monde sait qu’une culture d’entreprise est en quelque sorte un ADN de l’entreprise, et que beaucoup vantent la qualité de leur culture d’entreprise, peu sont à même de la définir précisément, de la traduire en mots. Elle s’énonce souvent dans la forme d’une liste de valeurs génériques, rarement marquées du sceau de l’originalité, relevant souvent de principes éthiques qui vont de soi, et d’engagements à une plus grande responsabilité sociale et environnementale. Dans les faits, la culture d’entreprise, bien qu’intangible, est bien plus large ; elle est un phénomène de groupe qui imprègne les interactions sur le lieu de travail et guide les prises de décision, les réactions au changement. Elle est basée sur des décisions organisationnelles, des pratiques et des habitudes. Elle est un élément essentiel à la viabilité d’une organisation et au maintien d’un environnement dans lequel les gens aiment travailler les uns avec les autres. Pour reprendre l’image de Yo-Jud Cheng, professeure à la Darden School of Business, “la culture organisationnelle est la colle qui maintient tout ensemble” (2). Certaines entreprises peuvent avoir une culture du secret et du compartimentage (on ne souhaite pas y travailler) comme d’autres peuvent avoir une culture ludique et créative. Certaines cultures sont attractives et suscitent un sentiment d’appartenance tandis que d’autres sont répulsives.</p><p>Quelle que soit la culture, il convient d’être proactif pour la maintenir et l’améliorer. D’autant plus dans un contexte de raréfaction des pratiques participant à l’entretien de la culture, que ce soit les discutions autour de la machine à café, les activités sociales, ou encore manger ensemble et apprendre à mieux se connaître.</p><h2>Maintenir et améliorer la culture dans le nouveau paradigme</h2><p>Travailler seul dans un bureau improvisé au domicile peut provoquer des sentiments d’isolement et de déconnexion chez les employés. Certains sont conditionnés à travailler dans un environnement de bureau microgéré et ont des difficultés à travailler d’une manière plus indépendante, d’autres peinent à mobiliser suffisamment d’autodiscipline quand ils sont physiquement seuls. Le télétravail ne convient pas à tout le monde, loin de là. Les employés qui souffrent le plus feront le choix de retourner au bureau alors que d’autres se satisfont très bien de ce mode de travail ; ils s’y épanouissent et y trouvent des bénéfices appréciables, comme celui de ne plus perdre des heures à se rendre au bureau chaque semaine. Tout le défi va être de réussir à unifier tout cela, de trouver les outils qui ne laisseront personne au bord de la route et qui feront que chacun aura le sentiment de travailler dans la même entreprise. Que peut-on faire pour entretenir et renforcer les normes culturelles parmi les employés dispersés ici et là, jamais tous réunis dans un même lieu ? Une chose semble sûre, il faudra redoubler d’efforts en période post-pandémique.</p><p><b>Énoncez la culture.</b> Ne ratez jamais une occasion de communiquer les idéaux fondateurs, les histoires et les engagements, tout ce qui a façonné la culture et la manière dont le travail est accompli, et qui est au cœur de l’identité de l’entreprise. Formulez clairement les normes et les comportements attendus. Attachez-vous à le faire de façon systématique pour les nouveaux employés. Qui sommes-nous, d’où venons-nous, où souhaitons-nous aller et de quelle façon. Répétez et répétez encore vos valeurs fondamentales. Soulignez ce qui constitue de bonnes pratiques dans le maintien de la culture d’entreprise, apportez de la visibilité aux efforts qui vont dans le bon sens.</p><p><b>Communiquez.</b> Une règle d’or en matière de communication interne est qu’il faut n’avoir jamais peur de se répéter. Gardez tous les employés en phase ; communiquez, communiquez et communiquez encore. Assurez-vous que employés éloignés reçoivent la quantité appropriée de communications et qu’ils en prennent connaissance. Trouvez de nouveaux moyens de communication si les anciens ne conviennent plus. Les principes d’une bonne communication sont la régularité, la transparence, la cohérence et l’ouverture au dialogue. Dans le cadre d’une entreprise aux employés éparpillés, ces principes sont d’autant plus cruciaux à bien appliquer lorsqu’il s’agit de réaliser un alignement de tous autour de la culture organisationnelle. Les dirigeants devraient aspirer à communiquer autant que possible pour créer de la clarté et de la présence auprès des employés. La régularité et la qualité de la communication sont absolument essentielles avec des employés distants, mais ne le sont pas vraiment moins avec des employés distants de quelques mètres.</p><p><b>Soyez le gardien vigilant et constant de votre culture.</b> Dans la revue du MIT Sloan, la professeure Jennifer Howard-Grenville note avec beaucoup de justesse (2) : “Il est peut-être tout aussi important de signaler les affronts à la culture. Lorsque les managers ne censurent pas visiblement les pratiques qui s’écartent de la culture souhaitée, les limites de la culture ne sont pas bien définies.” Elle souligne aussi l’importance que la défense des normes culturelles doit être l’affaire de tous, pas seulement de l’encadrement. Si la culture est portée par la vision du chef d’entreprise, il est essentiel qu’elle soit soutenue par tous, et pas seulement pas le service des ressources humaines.</p><p><b>La culture ne doit pas être gravée dans le marbre.</b> L’entreprise est en évolution perpétuelle, ses cellules (employés) se renouvellent, de nouveaux défis surgissent, tant en raison de réalités externes que du fait de sa propre croissance. Pensez à votre entreprise il y a quelques années. Ce n’est aujourd’hui plus vraiment la même, et encore moins si elle connaît la réussite. En conséquence, la culture de ne peut être figée, elle doit être flexible, pouvoir évoluer pour accompagner au mieux les transformations de l’entreprise. Certes, certaines valeurs éthiques sont là pour demeurer immuables. Mais les outils qui servent à la culture doivent s’adapter aux réalités du moment, aux circonstances changeantes. Et il y a parfois des situations où il n’y a pas d’autre choix que d’évoluer, par exemple avec le confinement qui a interdit nombre de pratiques participant à la culture d’entreprise et au sentiment d’appartenance. Il faut alors être créatif et ouverts aux nouvelles idées. Aussi, il ne faut pas être frileux quand il s’agit de remettre en question des aspects dépassés d’une culture, tout en faisant preuve de doigté tant certains changements peuvent être source d’émotions fortes.</p><p><b>Réévaluez vos outils de travail.</b> Le confinement vous a peut-être obligé à effectuer une transformation numérique à marche forcée. Il est maintenant le temps d’évaluer la pertinence et l’efficacité de vos outils numériques et de voir s’ils seront adaptés aux nouvelles façons de travailler avec des membres d’équipes dans et hors les murs. Il faut aussi prendre le temps d’examiner les risques pour la sécurité des données associés à chacun de ces outils. Aussi, le télétravail et les formes de travail hybride sont une opportunité d’optimiser les coûts et d’investir dans la modernisation.</p><p>Souvenez-vous que lorsque votre culture organisationnelle est en phase avec vos objectifs et que vos collaborateurs partagent votre enthousiasme et votre vision, vous posez les bases de la réussite de votre entreprise. Il est donc extrêmement bénéfique de créer une culture qui soutient la stratégie de l’organisation et de renforcer les normes culturelles par le biais du leadership et de la communication.</p><p>—</p><p>(1) <a href="https://www.zenefits.com/workest/">www.zenefits.com/workest/</a></p><p>(2) “Organizational culture is the glue that holds everything together,” <a href="https://ideas.darden.virginia.edu/global-workplace-cohesive-culture">ideas.darden.virginia.edu/global-workplace-cohesive-culture</a></p><p>(3) “Perhaps as important is calling out affronts to culture. When managers don’t visibly censure practices that depart from the desired culture, the boundaries of culture are not well defined.” <a href="https://sloanreview.mit.edu/article/how-to-sustain-your-organizations-culture-when-everyone-is-remote/">sloanreview.mit.edu/article/how-to-sustain-your-organizations-culture-when-everyone-is-remote/</a></p>

Culture
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Et si le FAX promettait un retour au bureau réussi ?
<p>Outre les nouveaux locaux, nous avons pris la décision d’investir pour offrir du mobilier ergonomique de qualité et un aménagement de bureau haut de gamme. Cela ne s’est pas fait sur un coup de tête. Nous avons tenté d’anticiper les besoins futurs de nos employés et d’imaginer à quoi le monde du travail ressemblerait après la pandémie.</p><p>Nous avons alors statué qu’après la pandémie et l’obligation de télétravailler, les employés pourraient avoir besoin d’un FAX 😉 :</p><ul> <li>Flexibilité</li> <li>Autonomie</li> <li>Expérience</li></ul><p>Avec le FAX en tête, nous avons essayé de dresser le portrait futur de notre vie spirienne au bureau et de redéfinir notre approche en matière de télétravail post-pandémique.</p><h2>Flexibilité</h2><p>Depuis un an, les gens sont libres de travailler d’où bon leur semble et de faire varier leurs horaires de travail. Cette liberté est très appréciée et nous n’avons pas l’intention de la restreindre radicalement, mais plutôt de l’encadrer. C’est pourquoi nous visons une présence au bureau pendant 50 % du temps de travail. 50 % d’une semaine, d’un mois, d’une année, peu importe, la flexibilité est le mot d’ordre. Ceci fait en sorte que pour les gens qui souhaitent voyager tout en travaillant (vacances-travail), ce sera également possible de leur permettre.</p><h2>Autonomie</h2><p>La flexibilité doit être accompagnée de la capacité de pouvoir agir de façon autonome. Les gens doivent pouvoir juger par eux-mêmes quand leur présence au bureau est requise et personne chez <a href="https://www.spiria.com/fr/">Spiria</a> ne souhaite avoir la responsabilité de jouer à la police pour compter le nombre de jours où les gens sont présents ou non.</p><p>Actuellement, les critères sur lesquels nous souhaitons que les employés s’appuient pour décider s’ils doivent se présenter au bureau sont le CX et l’EX (<i>Customer Experience</i> et <i>Employee Experience</i>). La question que les employés devront se poser est la suivante : <i>est-ce que ma présence au bureau permettrait d’améliorer l’expérience de mes clients ou celle de mes collègues</i> ? Naturellement si la réponse est oui, il va de soi que nous nous attendrons à ce que les gens se présentent au bureau. Nous savons que le jugement de nos employés est adéquat et ira dans le bon sens, la confiance fait partie de notre culture de gestion ;).</p><h2>Expérience</h2><p>Depuis un an, nous avons tous investi temps et argent à aménager nos maisons pour améliorer nos espaces de travail résidentiel. Il sera difficile de convaincre les gens de quitter leur petit confort pour se rendre au bureau. Évidemment plus nos espaces de bureau seront attrayants, plus il sera facile de convaincre les gens. Nous devons donc transformer la façon dont nous envisageons la vie de bureau. Ce ne doit pas être seulement se déplacer pour aller travailler dans un cubicule, mais se déplacer pour vivre une expérience.</p><p>Pour le bureau de Montréal, avec les espaces de gym et de restaurant adjacents, il sera plus facile de vivre cette nouvelle expérience du bureau 2.0. Aussi notre équipe culture et bureau proposera une programmation d’activités qui permettra de vivre sa vie de bureau comme une expérience, avec des concours, des lunchs d’équipe, des 5 à 7 et autres événements afin de créer des liens et d’échanger entre humains. Après un an de rencontres sur Zoom, nous croyons profondément que les gens auront envie de se voir en vrai et de ressentir la <i>vibe</i> du direct avec 100 % d’interaction humaine, sans filtre et sans écran. Enfin, pouvoir tous parler en même temps, se couper la parole et de tenir plusieurs conversations en parallèle, la vraie vie quoi ! Telle une famille enfin réunie autour du repas du dimanche !</p>