Récap techno de la semaine - № 199 - Souris ordinateur, Bocco Emo, Windows 7, Motorola Razr et robot Marty
La souris ordinateur
The “Computer” Mouse. © Electronic Grenade.
Un youtubeur, publiant sous le pseudonyme d’Electronic Grenade, a conçu un ordinateur portable absurde, presque une œuvre d’art conceptuel en fait. Il s’agit d’une souris qui abrite un ordinateur avec clavier et écran, l’ensemble servant bien sûr de souris pour l’ordinateur. La machine est composée d’une carte Raspberry Pi Zero W, d’un écran OLED 1,5 pouce, d’un mini clavier Bluetooth, d’une coque imprimée en 3D (l’inventeur n’a pas trouvé sur le marché de souris assez volumineuse pour tout loger), et bien sûr de la mécanique et des capteurs propres à une souris normale. Electronic Grenade promet pour bientôt une vidéo qui détaillera le processus de fabrication, si vous voulez en construire une pour vous-même.
⇨ Circuit Breaker, “The ‘Computer’ Mouse is a mouse that is also a fully functional computer.”
Bocco Emo
Bocco Emo. © Yukai.
Bocco Emo est la nouvelle génération de robots émotionnels de la start-up tokyoïte Yukai, celle-là même qui a conçu Qoobo, le robot à caresser. Ce nouveau petit robot exprime son empathie par des gestes et des sons, en réponse à la voix de l’utilisateur ou à des textos. Il sait réagir aux émojis. Lorsqu’il réagit aux messages positifs, ses joues s’illuminent en vert, et il hoche la tête avec enthousiasme en émettant de joyeux gazouillis. Pour les messages négatifs, contenant des mots comme « fatigué », ses joues deviennent rouges, il baisse la tête et émets un triste gémissement. Aucun mot de déclenchement n’est nécessaire pour activer l’appareil qui est équipé d’un détecteur de présence. Disponibilité annoncée : automne 2019. Le prix sera probablement semblable à celui de la génération précédente, de l’ordre de 30 000 JPY (360 CAD). Kawaii !
⇨ Circuit Breaker, “The Bocco Emo is a smart, playful way to keep in touch with your family.”
Windows 7, la fin approche
© iStock.
Dans un an, le 14 janvier 2020, Microsoft n’offrira plus aucun soutien technique ni mises à jour de sécurité pour Windows 7. Lancé en 2009, Windows 7 avait bénéficié d’un support normal jusqu’en janvier 2015, année de lancement de Windows 10. Depuis cette date, le système d’exploitation se contentait d’un “support étendu”, ne prenant en charge que les failles de sécurité. Selon NetMarketShare, sur le dernier trimestre 2018, Windows 7 est encore installé sur 44,2 % des PCs, soit à peu près le même chiffre que Windows 10 (44,4 %). Ce qui laisse penser que de nombreux PCs se trouveront exposés à des risques de sécurité l’année prochaine. Presque 5 % des PCs tournent encore sous Windows XP…
Toutefois, les grandes entreprises auront un sursis… au prix fort. Microsoft vendra des “mises à jour de sécurité étendue” (ESUs, Extended Security Updates) pour Windows 7 qui seront payantes (par poste) et dont le prix augmentera chaque année. Ces ESUs seront réservées aux utilisateurs ayant un contrat de licences en volume pour Windows 7 Professionnel ou Windows 7 Entreprise. Ces ESUs seront fournies jusqu’en janvier 2023.
⇨ NetMarketShare, Windows share by version in the last quarter of 2018.
⇨ ZDNet, “Microsoft’s Windows 7 has one year of free support left.”
Motorola Razr, le retour
Razr V3. © Motorola Inc.
La nostalgie semble un créneau porteur en matière de gadgets technologiques… Le légendaire Motorola Razr de 2004 devrait faire un retour sous forme de téléphone intelligent, au prix de… accrochez-vous bien… 1 500 USD. Motorola Mobility, achetée par Lenovo en 2014 auprès de Google, semble bien décidée à exploiter le patrimoine de la marque. Selon le Wall Street Journal, ce téléphone pourrait sortir dès le mois prochain et serait une exclusivité de Verizon. On a déjà vu des résurrections d’anciens designs, comme avec le Nokia 3310, mais encore jamais dans cette gamme de prix qui placerait le nouveau Razr en compétition directe avec le haut de gamme du marché.
⇨ Ars Technica, “The Motorola Razr is coming back as a smartphone.”
Robot Marty
Marty. © Taunton Daily Gazette.
Des vagues de robots sont livrées à des supermarchés appartenant au groupe Ahold Delhaize dans le Mid-Atlantic. Non, les magasins ne se lancent pas dans la vente de robots au détail. Ces machines complètent les effectifs afin que les employés disposent de plus de temps pour aider les clients (c’est toujours ce que l’on dit quand on veut en fait économiser sur la masse salariale). Marty le robot avertit les employés du magasin lorsqu’il y a un dégât ou un désordre dans les allées. Mais attendez, il y a plus ! Il contrôle également les stocks, surveille les désordres dans les étagères et vérifie les prix. Maintenant, s’il pouvait aussi nettoyer les dégâts... Attendez, n’avons-nous pas entendu parler d’un robot qui nettoie les toilettes il y a quelques semaines ?
⇨ The Washington Post, “Giant Food Stores will place robotic assistants at 172 locations, company says.”
