Ne dites plus “esports”, mais “jeux vidéo de compétition”
Jeu vidéo de compétition (?). © iStock.
C’est en tout cas ce qu’a tranché l’Académie française qui, entre autres choses importantes, lutte contre l’importation de termes anglais dans la langue de Molière. Mais connaissant l’attrait des Français pour les anglicismes en tout genre, nous doutons d’une adoption généralisée de ce nouveau vocable, sachant que seuls les organismes gouvernementaux et les fonctionnaires sont astreints à respecter cette recommandation. Aussi, oubliez les “streamers”, mais dites bienvenue aux “joueurs-animateurs en direct”.
De ce côté de l’Atlantique, au Québec, c’est l’Office québécois de la langue française (OQLF) qui se charge d’émettre ce genre de recommandations et il n’est pas au même diapason que l’Académie puisqu’il suggère “sports électroniques” (dont l’usage est avéré — nous avons même une Fédération québécoise de sports électroniques) et le très créatif “instavidéaste” (dont l’usage est moins fréquent). Autre originalité, ce dernier terme est le fruit du travail d’élèves du secondaire participant à un concours de création lexicale.
⇨ The Verge, James Vincent, “France’s linguistic watchdog issues edict: it’s not esports, it’s ‘jeu video de competition’.”
2022-05-31