L’internet Starlink se veut mobile
© iStock.
SpaceX a demandé vendredi dernier à la Commission fédérale des communications l’autorisation de déployer le haut débit par satellite Starlink sur des véhicules en mouvement, par exemple des navires, des camions ou des avions. Mais si vous pensez avoir l’internet via Starlink sur votre Tesla, déchantez tout de suite : l’équipement sera trop encombrant pour une automobile standard. La technologie devrait toutefois rendre service à bien du monde, par exemple les marins qui sont coupés du monde au milieu de l’océan parce que les solutions actuelles d’accès satellitaire sont trop onéreuses, souvent peu performantes, et réservées à des communications courtes et essentielles (comprendre : pas à jouer à Fortnite). Alors que le service internet à domicile Starlink peut être mis en place par les utilisateurs eux-mêmes, cela ne pourra pas être le cas pour les véhicules en mouvement. SpaceX a déclaré qu’elle “veillera à ce que l’installation des terminaux ESIM sur les véhicules et les navires soit effectuée par des installateurs qualifiés qui ont une bonne connaissance de l’environnement de rayonnement de l’antenne et des mesures les mieux adaptées pour maximiser la protection du public et des personnes exploitant le véhicule et l’équipement.” Les terminaux émettront dans la bande 14,0-14,5 GHz et recevront dans la bande 10,7-12,7 GHz, et respecteront les règles de partage du spectre pour éviter les interférences avec les autres utilisateurs du spectre. Aucune date de disponibilité n’a été annoncée, mais on imagine que si Starlink a fait la demande officielle aux autorités américaines, c’est que la technologie est prête.
⇨ Ars Technica, Jon Brodkin, “SpaceX plans Starlink broadband for trucks, ships, and planes.”
2021-03-08