La belle aventure du langage Rust
© Rust Foundation/iStock.
Apparu en 2010, Rust est un langage de plus en plus apprécié des développeurs. Rapide, économe en mémoire et fiable, il est accompagné d’une excellente documentation, d’un compilateur de premier plan et de nombreux outils qui facilitent la vie du programmeur. Le prestigieux magazine MIT Technology Review revient dans un long et passionnant article sur la genèse et les succès de ce langage qui supplante de plus en plus C et C++ dans des applications pointues (par exemple, c’est devenu le troisième langage de programmation utilisé dans le noyau Linux, après le C et le langage assembleur).
En 2006, Graydon Hoare, un développeur travaillant pour Mozilla, a constaté que l’ascenseur de son immeuble à Vancouver était encore une fois hors service, son logiciel ayant à nouveau planté. Habitant au 21e étage, il avait de quoi être un peu irrité par le travail des développeurs qui avaient conçu un programme aussi fragile. Hoare savait aussi que de nombreux plantages de ce type sont dus à des problèmes d’utilisation de la mémoire par un programme, des bogues qui sont facilement introduits avec des langages comme C++ ou C. Il s’est donc attelé à la conception d’un nouveau langage informatique, qui, espérait-il, permettrait d’écrire du code petit et rapide sans risques de bogues de mémoire. Dix-sept ans plus tard, Rust est devenu l’un des nouveaux langages les plus en vogue de la planète, voire le plus en vogue. Il y a 2,8 millions de codeurs qui écrivent en Rust, et les entreprises, de Microsoft à Amazon, le considèrent comme la clé de leur avenir. Découvrez-en plus sous la plume de Clive Thompson (et peut-être que cela vous donnera le goût de devenir un “rustacéen”) :
⇨ MIT Technology Review, Clive Thompson, “How Rust went from a side project to the world’s most-loved programming language.”
2023-02-14